Le comité international de l’UPF, réuni à Lomé pour les 37-èmes assises de la presse francophone, estime que May Chidiac, présentatrice vedette à de la chaîne LBC, a été visée à cause de ses "analyses courageuses" et ses "commentaires sans détour" sur la présence syrienne au Liban.
Le Prix de la Libre Expression, accordé par l’UPF avec le concours de l’agence internationale de la francophonie, de TV5 et de RFI, avait été créé en 1991 pour récompenser un journaliste francophone, un directeur de publication, de radio ou de télévision qui se serait "distingué pour avoir, dans un environnement difficile, maintenu, contre vents et marées, l’indépendance de sa ou de ses publications, de ses émissions de radio ou de télévision, malgré les pressions et les atteintes à ses installations ou à sa personne".
Le Prix est constitué d’un trophée et une dotation, soit financière, soit en matériel technique pour marquer à la fois l’estime et la solidarité de la profession.
En 1994, le Prix de la Libre Expression de l’UPF avait été décerné aux deux quotidiens ivoiriens "Le Patriote" et "24 heures" dont les locaux avaient été saccagés et incendiés par les "jeunes patriotes", fidèles au président Laurent Gbagbo.
Les 37-èmes assises de la presse francophone, qui se tiennent depuis vendredi à Lomé sur le thème "liberté et responsabilité des journalistes", prendront fin mardi matin.
L’Union internationale de la presse francophone est la plus ancienne association francophone. Sa création avait été décidée en 1950 à Limoges (France), à l’initiative du journaliste canadien Dostaler O’Leary. L’UPF regroupe désormais plus de 3.000 journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite et audiovisuelle, répartis dans 110 pays.