Culture

Le SIEL parie sur les jeunes lecteurs

© D.R

Le 28ème Salon international de l’édition et du livre (SIEL), prévu du 1er au 11 juin sous le Haut patronage de SM le Roi à Rabat, approche à grands pas. Une conférence de presse y a été organisée vendredi dernier pour en révéler les particularités.

«Ce sont les enfants qui vont attirer les adultes vers le salon». Ainsi s’exprime le ministre de la culture, Mohamed Mehdi Bensaïd à propos de l’une des nouveautés de cette grande manifestation livresque qui sera marquée, cette année, par l’augmentation de la superficie de l’espace Enfant. Mieux encore, l’affiche de ce grand événement est bien garnie de jeunes lecteurs. D’où son choix pour abonder dans le sens de cette particularité entre autres.

Budget, accès payant au salon, impact …
A propos du budget alloué au SIEL, le ministre précise que celui-ci « n’est pas en deçà du montant de l’année dernière ». Pour rappel, l’édition précédente s’est vue allouer un peu plus de 20 millions DH. De surcroît, le responsable gouvernemental évoque le processus de détermination préalable des montants alloués aux manifestations culturelles. Quant à l’accès payant au salon qui sera marqué par une forte participation africaine, il est, d’après lui, maintenu. Cette démarche est destinée à créer «un impact économique pour les éditeurs et les écrivains puisque le livre est leur raison d’exister». Certaines maisons d’édition caressent même l’espoir de se voir décerner des trophées pour leurs efforts dans le secteur livresque. Dans ce sens, il avance la stratégie du gouvernement consistant à «payer pour la culture comme l’on fait pour un spectacle». Cependant, le choix de maintenir le salon dans la capitale est dû, entre autres, à la bonne implication des autorités locales. Par la même occasion, il s’exprime sur une vision d’en organiser «deux dans le Royaume, soit un à Rabat et un autre à Casablanca ». Le tout en ayant une pensée pour «les villes qui ne disposent même pas de librairies ». De son côté, le président de la région de Rabat, Rachid El Abdi, ne manque pas de se féliciter du partenariat avec le ministère pour l’organisation de l’événement tout en aspirant à « continuer sur cette lancée». Egalement de la partie, Asmae Rhlalou, la mairesse de la capitale, abonde dans le même sens. Elle révèle même une idée appropriée, celle d’offrir «des livres comme cadeau». Au-delà de ces particularités, le Québec, qui sera invité d’honneur de l’événement, a son mot à dire.

Un grand nombre de publications québécoises
Pour sa part, la directrice du Bureau du Québec à Rabat, Myriam Paquette-Côté, précise que « les maisons d’édition québécoises publient un grand nombre de livres». Le SIEL étant, selon elle, une opportunité pour ces maisons d’édition et les écrivains du Québec de présenter leurs œuvres. Déjà, des auteurs marocains évoluent bien à leur tour au Canada, qui a des relations de longues années, comme elle le rappelle, avec le Royaume. Ce salon, qui permettra à une trentaine de maisons d’édition québécoises de révéler leurs productions littéraires, est également une belle opportunité pour les écrivains compatriotes de s’afficher, via ces éditions étrangères, dans leur pays d’origine.

C’est le titre de la boite
Des chiffres autour du salon
Statistiques : D’après la commissaire du SIEL, Latifa Mouftakir, ce sont 51 pays qui y prendront part. Le nombre d’exposants étant de 737 dont 287 sont directs et 450 sont indirects. A eux seuls, les exposants marocains se chiffrent à 139. Aussi, plus de 120.000 titres et 2 millions d’exemplaires seront exposés. De surcroît, les activités du programme culturel s’élèveront à 221. Pour leur part, les écrivains, intellectuels et poètes marocains et étrangers participant au programme culturel sont au nombre de 661. A elles seules, les activités de l’espace enfant s’élèvent à 660. En termes de stands, leurs chiffres atteint 287. Le tout étalé sur une surface totale de 35.000 mètres carrés. D’après Mme Mouftakir, la superficie du salon est également augmentée comme c’est le cas pour celle dédiée à l’enfant. Pour rappel, le premier lauréat africain du prix Nobel, Wole Soyinka, écrivain nigérian, sera en outre de la partie selon l’annonce du ministre.

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