Culture

«Les damnés ne pleurent pas», une nouvelle comédie mélodramatique en salles

© D.R

Le film vient de sortir au Maroc

Le nouveau long-métrage «Les damnés ne pleurent pas» de son réalisateur maroco-britannique Fyzal Boulifa, vient de sortir en cinémas. Voici les contours de ce film produit par Karim Debbagh et distribué par Asma Graimiche.

««Les damnés ne pleurent pas», est une exploration de ces vérités cachées, un voyage au cœur de l’âme humaine où les émotions brutes et les destins entrelacés se rencontrent». Ainsi s’exprime le cinéaste à propos des dessous de son film de sortie dans les salles obscures nationales tout en révélant des regards sur ses œuvres ainsi que sur le septième art. «Chaque film que je crée est une exploration intime des émotions, des désirs et des luttes qui habitent le cœur de chacun de nous. Pour moi, le cinéma est une fenêtre ouverte sur l’âme humaine, une manière de sonder les abysses de l’expérience humaine», estime-t-il avant de dévoiler la teneur du film.

Un avant-goût de l’intrigue
Dans les détails, «Les damnés ne pleurent pas» raconte l’histoire poignante de Fatima-Zahra et de son fils Selim qui fuient les ombres de leur passé trouble pour chercher refuge à Tanger. «C’est là que leurs destins se croisent avec ceux de nouveaux arrivants, dont les révélations menacent de bouleverser leur fragile équilibre familial», avance le réalisateur dont également la comédie mélodramatique incestueuse explore, entre amour et exaspération, les liens tumultueux entre une mère séduisante et son fils rebelle. Les deux étant jetés dans une existence incertaine et agitée. En 111 minutes, les scènes du film, jouées par Aicha Tebaa, Abdellah El Hajjoujji et Antoine Reinartz, plongent les spectateurs dans les méandres de l’âme humaine. Et ce n’est pas tout ! «Chaque scène est chargée de tension et de beauté brute», s’exprime le réalisateur dont l’œuvre a déjà récolté de prestigieux prix. Mieux encore, le film a déjà suscité l’enthousiasme, outre du public, des critiques aussi.

Du côté de la critique
Pour sa part, le spécialiste en analyse filmique Abdelkarim Ouakrim, qui évoque la première œuvre du cinéaste «Lynn et Lucy», précise à propos du nouveau film : «Malgré la vie dure des deux protagonistes, ceux-ci militent sans relâche pour une vie décente». Pour le critique, le réalisateur «maîtrise la performance des acteurs». Quant à l’actrice principale, elle est, selon le critique, «éminemment professionnelle». «Je n’ai jamais vu, dans le cinéma marocain, de comédienne qui interprète le rôle de prostituée d’une telle bonté humaine», analyse M. Ouakrim. De même, il s’attaque au personnage masculin principal qui «se glisse dans la peau du fils perdu en toute souplesse et sincérité». L’analyse s’intéresse également à Tanger dont les différents espaces sont bien exploités par le cinéaste, qui y vit outre l’Angleterre. Une démarche qui, selon le critique, fait que «le spectateur accompagne les personnages dans ces endroits qui reflètent également leurs sentiments». Un beau jeu de caméra.

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