Culture

Les frères Noury représentent le Maroc à la compétition officielle

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«Nous avons cherché, dans nos voyages, des auteurs manifestant le désir d’ancrer leurs récits dans la réalité d’un monde où s’offre la possibilité d’une transcendance, d’un changement, permettant aux spectateurs le plaisir de l’espoir». C’est ce qu’a indiqué la Fondation du Festival international du film de Marrakech concernant les quinze films en compétition lors de cette  9ème édition du festival qui aura lieu du 4 au 12 décembre prochain. Le Maroc concourt cette année avec «The man who sold the world» de Swel et Imad Noury . L’histoire de ce film se déroule à Casablanca dans un futur proche. Le pays est en guerre. X et Ney, la trentaine, vivent ensemble. X tombe pourtant amoureux d’une jolie jeune femme, Lili. Lorsque Ney fait sa connaissance, il tombe également amoureux d’elle… Le film «Les barons» du réalisateur d’origine marocaine Nabil Ben Yadir représentera la Belgique.
Cette comédie met la lumière sur la vie d’un groupe de jeunes d’un quartier défavorisé de la capitale belge. Leur philosophie : «Pour être un baron, il faut être le moins actif possible…» . Rappelons aussi que huit premières œuvres participent à cette compétition. On note le film malaisien «My daughter»de Charlotte Lim, du Mexique «Northless» de Rigoberto Perezcano, des Pays-Bas «Nothing personal» un film réalisé par Urszula Antoniak, de la France «Silent voices» de la réalisatrice Léa Fehner. On cite également du Tadjikistan «True noon» de Nosir Saidov, de l’Uruguay «Leo’s room» d’Enrique Buchichio, ou encore «Heliopolis” le film égyptien d’Ahmad Abdalla et «Love & rage» réalisé par Morten Giese, une autre première œuvre qui nous vient cette fois-ci du Danemark.
Le cinéma asiatique étant à l’honneur au FIFM cette année, le Japon prend part à la compétition avec «Symbol» de Matsumoto Hitoshi. Ce film met en scène un Japonais qui  se réveille un beau jour, seul, dans une pièce immaculée de blanc, sans fenêtres, ni portes. La Corée du Sud participe avec  «Tokyo Taxi» de Kim Tai-sik. Un groupe de rock japonais doit donner un concert à Séoul. Mais Ryo, le leader, est terrorisé à l’idée de prendre l’avion. Afin de ne pas décevoir les membres du groupe, il accepte de se rendre en taxi de Tokyo à Séoul. De l’Italie, le film «Io Sono L’amore» de Luca Guadagnino a comme héroïne Emma. Celle-ci issue d’une riche famille coule des jours monotones avant de rencontrer le  meilleur ami de son fils dont elle tombe amoureuse. Pour sa part l’Espagne participe au festival avec le film «Woman without piano» de Javier Rebollo.  Figure aussi dans cette compétition le film américain «The good heart» réalisé par Dagur Kari.    

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