Culture

Les hommes contrôleraient mieux leur appétit que les femmes

© D.R

Les chercheurs ont soumis 23 sujets non-obèses et en bonne santé à un jeûne de 17 heures. Durant ce jeûne, les participants, dix hommes et treize femmes, ont été soumis à deux expériences. Tout d’abord on leur a demandé de se concentrer pour penser à leurs aliments préférés salés comme sucrés et ensuite, les auteurs de l’étude leur ont appris des techniques appelées «inhibition cognitive» visant à volontairement supprimer ou tout au moins atténuer la sensation de faim ou le désir de manger. Quand les sujets de l’étude se concentraient sur leurs aliments préférés, leur sensation de faim et l’envie de nourriture se sont accrues chez les hommes comme chez les femmes a révélé une tomographie de leur cerveau, un type de scanner par émission de positons (PET). En revanche, dans la seconde expérience, les techniques de contrôle du désir de nourriture ont permis de diminuer de façon importante l’envie de manger seulement chez les hommes, ont constaté ces chercheurs. Les images scanner montrent que les hommes, utilisant les techniques de suppression de l’envie de manger, avaient une moindre stimulation des régions du cerveau où siègent la régulation émotionnelle et la motivation. Ces zones cérébrales sont connues pour jouer un rôle dans le désir conscient de manger. La plus grande capacité des hommes à contrôler l’envie de manger par des techniques d’inhibition pourrait expliquer le taux d’obésité plus élevé chez les femmes dans la population générale avancent les auteurs de l’étude. En 2006, 35,3% des femmes aux Etats-Unis étaient considérées comme obèses contre 33,3% des hommes, selon des statistiques des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Gene-Jack Wang, du Brookhaven National Laboratory  à Upton (New York, est) est le principal auteur de ces travaux parus dans les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences, PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) daté du 20 janvier. Ces recherches ont notamment été financées par les Instituts nationaux américains de la Santé (NIH) et le « General Clinical Research Center » de l’Université Stony Brook (New York, est).

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