Culture

L’expérience du théâtre citoyen se poursuit

© D.R

L’événement mensuel «Dabateatr Citoyen» est de retour pour sa 7ème édition. Il réunit écrivains, metteurs en scène, musiciens, danseurs, et créateurs de tous bords pour un théâtre pluridisciplinaire et citoyen. Ouvert à tout public, cet événement culturel a démarré hier et se poursuivra jusqu’au 10 avril à la Salle Gérard Philipe de l’Institut français de Rabat. «Tentant de créer des passerelles autant entres les hommes qu’entres les disciplines et les cultures, la famille Dabateatr avec des moyens limités et des désirs et volontés illimités, grandit et s’enrichit au fur et à mesure de ce qu’elle provoque et commet, sans se cloisonner dans un registre simpliste», a indiqué Jaouad Essounani, metteur en scène et fondateur de Dabateatr Citoyen. Et d’ajouter : «Pour un théâtre élitaire pour tous», les portes de Dabateatr Citoyen ont reçu un public de tous les âges, de différentes cultures et nationalités, un partage de vie et d’expériences uniques. D’un mois à l’autre, Dabateatr Citoyen a pu se confirmer en tant qu’événement mensuel incontournable de la scène marocaine». Et le menu de cette manifestation est bien garni. Est prévue mardi 6 avril la projection du film documentaire «Le Blues des sheikhates» du réalisateur Ali Essafi. Ce documentaire dévoile la situation de ces femmes chanteuses marginalisées dans la société marocaine. Le troisième jour de cette manifestation sera marqué par une lecture du petit livre intitulé «Tkarkib Ennab» de Youssouf Amine Elalamy et mise en scène par Mohammed El Hassoun. «C’est la darija que Youssouf Amine Elalamy a utilisée pour écrire ce livre qui dresse des portraits désopilants et très justes de personnages typiques du Maroc contemporain», indiquent les organisateurs. Figure aussi au programme la représentation de trois pièces de théâtre : «Une femme seule» mise en scène et interprétée par Hajjar Setta, «Khbar FI’masrah» mise en scène par Imane Zerouali et interprétée par la troupe Dabateatr ainsi que «Wa B’ch-al» interprétée par des enfants. «Lkhbar F’lmasrah» n’est ni une version marocaine des guignols ni une série de sketchs sur l’actualité qui passe. «C’est du théâtre, des personnages, des situations, dont la construction dramatique puise dans les infos sa matière première», explique M. Essounani.
Notons que les tickets sont mis en vente à partir de 19h tous les soirs avant les représentations à 10 dirhams pour les étudiants et 20 dirhams pour les adultes.

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