La première rencontre d’une série de «dialogues sur l’avenir» s’est tenue mardi à Rabat au siège de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), en présence de penseurs nationaux et internationaux qui ont livré leurs opinions sur des problématiques concernant l’avenir du monde islamique.
Cette série de débats organisée au Centre de prospective stratégique relevant de l’Icesco, en partenariat avec la Fondation Konrad-Adenauer, a débuté par une conférence donnée par le penseur sénégalais Souleymane Bachir Diagne. Dans sa causerie, cet universitaire a abordé le concept de temps dans la culture arabo-islamique, suggérant des pistes de réflexion sur les grandes questions portant sur le développement de la raison et l’unification des individus conformément à la notion du temps. Évoquant la signification de la culture prospective dans le monde islamique, le conférencier a insisté sur la nécessité d’une compréhension parfaite des réalités actuelles et de l’avenir du monde, sans provoquer une rupture entre les générations mais en tirant profit des expériences cumulées à travers l’histoire.














