Culture

L’image au service de la nature

A l’origine du Festival Internationale du Film Animalier et de l’Environnement (FIFALE), qui commence dès aujourd’hui à Rabat, se trouve une femme passionnée d’environnement : Danny Sarazin. De formation paramédicale, Danny s’est, depuis toujours, arrangé pour célébrer la nature au sens large du terme en participant à divers festivals, séminaires ou encore à la réalisation de documentaires sur le sujet. Avant de s’installer d’une manière définitive au Maroc, elle ira même jusqu’à travailler avec le Commandant Cousteau, figure emblématique et référence de l’environnement.
Amoureuse du Maroc, de la diversité du paysage local, Danny Sarazin s’y installe en 1995, avec comme objectif principal, le lancement d’un festival inédit sur l’environnement et les animaux.
Pour réaliser son rêve, elle déposera en 1995, un dossier auprès du ministère de l’environnement marocain. Elle se souvient des débuts de l’aventure en ces termes: «J’aurais pas mal vadrouillé avant de m’installer au Maroc, pour lancer le festival. M. Benomar, ministre de l’environnement en 1995 m’aura été d’un grand secours. Depuis le début, on s’est appuyé sur une structure déjà existante typique, l’Association Ribat Al Fath, dont les actions s’articulent autour de plusieurs axes, notamment le volet environnemental. Un an plus tard, en 1996, a eu lieu la première édition du festival sous le haut patronage de SM le Roi Hassan II. Au départ, ne voulant pas trop charger le public, le festival a été centré sur les animaux». Depuis cette première édition qui a connu un large succès, le festival a pris une dimension nouvelle axée sur l’environnement.
Pour Danny, c’est également le début d’une grande aventure qui s’est soldée par sa participation à la réalisation de documentaires en co-production France/Maroc, qui ont depuis, été largement diffusés sur les chaînes télévisées européennes : France 5, RTBF, TSR… On relève notamment une série de trois documentaires réalisés en co-production avec la société de production MC4 et le réalisateur marocain Hamid Zerouali : «La vie sur les vagues de sable» mais aussi «Les bons pères de l’Atlas», une co-production 13Prod/RTM/Canal+. A l’issu de chaque festival, trois prix représentant des cigognes d’or, d’argent et de bronze sont remis aux documentaires les plus appréciés. Danny nous fait un inventaire de critères de sélection : «Le choix du sujet est capital, mais aussi la manière avec laquelle il a été tourné, le montage, le cadrage, le message véhiculé et la musique aussi. Souvent une musique originale créée spécialement pour le film est très appréciée.».
Après trois éditions réussies, le festival est vite devenu un événement incontournable du cinéma animalier, maintenant largement reconnu par les réalisateurs et les producteurs des cinq continents. Tous les ans avec l’aide de personnalités internationales composant un jury, encadré par une communication professionnelle, ce festival a récompensé les films animaliers les plus intéressants présentés par les réalisateurs amateurs ou professionnels du monde entier.

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