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Les sciences dans l’Islam
Cet ouvrage de Samir Azar revient sur les merveilles des sciences durant l’âge d’or du monde islamique. L’auteur donne un aperçu sur les points forts de la période qui s’étale du VIIème au XIIème siècle. Plusieurs versets du Coran, mettent en relief le devoir du musulman de rechercher le savoir et la connaissance. L’écrivain déclare aux lecteurs qu’entre le VIIème et le XIIème siècle, les savants arabes diffusaient une connaissance incommensurables . « Alors que l’Europe s’efforçait de sortir de sa torpeur médiévale, les savants et les lettrés arabes et persans ont porté les connaissances sur tous les plans, à des sommets admirables ». Le monde islamique, qui s’étendait alors du Nord de l’Inde jusqu’à l’Atlantique à travers l’Espagne,  a connu son âge d’or.
Il a aussi été le maître de nombre d’hommes de sciences de l’Europe. Ce monde a aussi servi de trait d’union entre le savoir de l’Inde antique et l’explosion des sciences et des techniques à l’époque de la Renaissance européenne. C’est cet apport gigantesque, souvent méconnu ou ignoré que ce livre se donne comme mission de résumer.

Samir Azar, Les sciences dans l’Islam,
La croisée des chemins, 2005, 395 pages

Histoire de l’hydraulique arabe
Ce livre propose une synthèse sur les cultures de l’eau dans la civilisation arabo-musulmane. Ceci, en valorisant l’apport des hydrauliques arabes à la civilisation de la Méditerrannée. L’histoire de l’hydraulique, telle qu’elle a été écrite et que l’on continue à l’écrire, ne réserve qu’une place très limitée à l’apport de la civilisation arabe. D’où cet ouvrage qui chercherait , au delà de l’étude de l’hydraulique arabe, la découverte des hydrauliciens eux-mêmes et l’Ecole arabe de l’Eau à laquelle ils appartiennent. Pour cette recherche, l’auteur a privilégié les documents de première main et plus précisément les traités techniques qui sont encore à l’état de manuscrits et connaissent une certaine diffusion. Les objectifs de ce livre sont à la fois scientifiques et pédagogiques. D’une part, il comble une grande lacune dans le cheminement de l’histoire de l’hydraulique méditerrannéenne, et met à la disposition des scientifiques, l’héritage d’une Ecole dont les œuvres ont continué jusqu’au XIXème siècle à nourrir l’imaginaire hydrauliques des ingénieurs européens. D’autre part, cet ouvrage incitera les hydrauliciens modernes à méditer ce savoir, à l’examiner de manière critique et à nous dire comment on peut l’utiliser pour améliorer et augmenter l’efficacité de l’hydraulique paysanne.

Mohammed El Faïz, Histoire de l’hydraulique arabe conquêtes
d’une Ecole oubliée, actes Sud, 2005, 210 pages.

Les enfants du Salon vert
Ensemble de récits. C’est ainsi que s’articule ce roman de Farouk Benbrahim. En s’attachant aux destins croisés des membres d’une famille et d’un cercle d’amis, l’auteur a dessiné un portrait de la société marocaine à un tournant de son histoire. Ces enfants du Salon vert  sont les acteurs emblématiques d’un pays qui a lutté pour son indépendance et qui construit son avenir.
L’auteur, Farouk Benbrahim, descend d’une vielle famille de Rabat. Après des études de droit à Paris, il dirige quelques entreprises commerciales à Casablanca où il vit avec ses deux enfants. A 62 ans, il décide de quitter les affaires et se consacrer à l’écriture. Les enfants du Salon vert est son premier roman.

Farouk Benbrahim, les enfants du Salon vert,
l’Harmattan, 2005, 267 pages


Cette vie mensongère
Dégoûté par la mesquinerie et la vulgarité de sa famille petite-bourgeoise, Roberto se met au service de Cardano, un artiste bohème marié à l’une des filles d’une grande famille de Naples. Tandis que "l’artiste" l’abreuve de discours nourris de la littérature décadente de la fin du XIXe siècle, il découvre les projets monstrueux des Negromonte, un clan d’entrepreneurs rapaces : transformer Naples tout entière en parc de loisir, s’approprier musées et monuments, faire de tout Napolitain un comédien jouant les Napolitains pour le plus grand plaisir des touristes et le plus grand bénéfice du clan. Mais avec l’aide d’une fillette en guenilles, Andrea, le cadet de la famille, fomente une révolte. Banquets gargantuesques, délires mêlant culture populaire et raffinement littéraire, résurgence du passé d’une ville-monde, carnaval des gueux : ce livre-maelström, entre fantastique et réalisme social, tend un miroir à notre époque. Les lecteurs l’y reconnaîtront, à peine déformée, avec ses grimaces les plus dangereuses et les plus effrayantes.
Giuseppe Montesano est né à Naples en 1959. Il est le traducteur de La Fontaine, Gautier, Baudelaire, Flaubert et Villiers de l’Isle Adam. Il est également l’auteur de « Dans le corps de Naples ».

Giuseppe Montesano, « Cette vie mensongère »,
édition Métaillé, 2005, 210 pages

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