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Ce qui s’est passé le 11 septembre
Jacques Derrida lève le voile sur ce qui s’est passé le 11 septembre. Une date dont les Américains se souviendront éternellement. Ce jour là en 2001, les deux tours du World Trade Center à New York s’effondrent. Ce bâtiment est victime d’un acte terroriste. Comme par hasard, les meneurs de cette opération sont des Musulmans.
Ces évènements tristement célèbres ont non seulement donné naissance à une sorte de paranoïa, mais ont surtout contribué à construire une image pas très gratifiante sur les Musulmans dans le monde. Désormais, les Musulmans sont en effet assimilés automatiquement à des terroristes. C’est ce que le grand écrivain Jacques Derrida dénonce dans cet ouvrage. Ainsi il revient sur les dessous du 11 septembre. L’auteur raconte que les commandos du 11 septembre ont été entraînés et se sont armés à la manière occidentale. Pire, ils auraient même reçu des cours des mains d’Occidentaux. L’auteur rappelle également que le terme « Terrorisme » est une création de l’Occident. Ce même Occident qui accuse les Musulmans et les taxe de terroristes.

Jacques Derrida, «Ce qui s’est passé le 11 septembre»,
Editions Toubkal, 2006, 108 pages, 24 DH



Shouf Shouf Hollanda

L’auteur s’intéresse dans cet ouvrage aux actions de jeunes artistes marocains dans les Pays-Bas. « Shouf Shouf Hollanda » regroupe une série d’entretiens avec ces artistes dynamiques sur la scène culturelle néerlandaise. Parmi ces noms figurent entre autre le mime, Yahia Gaier, l’écrivain Hafid Bouazza et l’acteur Chaib Massaoudi. L’écrivain Dominique Caubet a rencontré ces jeunes et les a interrogés chacun sur son domaine de prédilection.
Elle a voulu montrer comment ces artistes d’origine marocaine apportent une dose de piment à la scène culturelle néerlandaise.
Et c’est ce qu’elle n’hésite pas à déclarer dans la quatrième de couverture du livre. « La question se pose aujourd’hui de définir ces artistes d’origine marocaine qui se manifestent dans de nombreux domaines de la Culture aux Pays-Bas depuis le début des années quatre-vingt dix.
C’est ce que cherche à cerner cet ouvrage, au fil d’entretiens effectués entre 2003 et 2005 auprès de dix jeunes créateurs aux Pays Bas ».

Dominique Caubet « Shouf Shouf Hollanda ! »,
Tarik Editions, 180 pages, 70DH, 2006


Gens des nuages
C’est un pèlerinage bien aventureux que tentent Jemia et Jean-Marie Gustave Le Clézio, aux confins du Sahara occidental : retrouver les origines de Jemia, parmi ces Gens des nuages, dont Le Clézio avait décrit le terrible exode dans Désert . Aventure spirituelle, essentiellement : ils ne partageront pas, bien sûr, le destin funeste de Camille Douls ou Michel Vieuchange, ces fous du désert. Mais ils iront à la rencontre d’hommes et de femmes en qui survit une culture multimillénaire. Paysages de pierres et de sables, de vallées mortes et de rivières souterraines, espace de légendes, encore tout vibrant de ses héros, chefs de guerre rebelles ou grands saints mystiques, dont Le Clézio retrace l’histoire comme on grave des noms dans la pierre. Ces lieux retrouvés, balayés par un vent pur de liberté, sont une source vive d’inspiration pour un écrivain dont la voix limpide, l’écriture simple et austère continuent de nous séduire
J.M.G. Le Clézio et sa femme ont consacré un livre bouleversant à leur voyage-quête-enquête, qui les conduit jusqu’au cœur du désert marocain, au Sahara Occidental, à la Saguia El Hamra, où Jemia a ses origines.

Jean Marie Gustave Le Clézio, « Gens des nuages », Gallimard, 1999, 151 pages


La guerre du golfe ou les préjugés qui tuent
Cet ouvrage co-traduit en arabe par Abdelmajid Jehfa et Abdelilah Salim revient sur la Guerre du Golfe. Une guerre qui s’est déroulée sur deux étapes durant les années 90. Mais l’auteur ne se contente pas ici de décrire les tenants et les aboutissants de cette lutte dont le dynamo essentiel est l’or noir. En fait, Jorge Laycof parle ici des images et des préjugés construits autour de cette guerre.
Pour clarifier les faits, l’auteur évoque le premier degré des raisons de cette guerre, sans artifice aucun. Pour mieux illustrer ces propos, l’écrivain place la guerre et l’histoire dans la même balance. Ils sont ici similaires, à travers le récit. Jorge Laycof explore les profondeurs de ce conflit pour mettre fin aux préjugés d’un citoyen lambda. Est-ce que la Guerre du Golfe a vraiment été telle que les médias et les manuels scolaires la transcrivent. La réponse de l’auteur est non. Jorge Laycof refait le destin de ce conflit en lisant à travers les lignes de l’histoire.

Jorge Laycof, «La guerre du Golfe ou les préjugés qui tuent »,
Editions Toubkal, 74 pages, 2005

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