L’attentat
Dans un restaurant de Tel-Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l’hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d’origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l’attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d’urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s’agit de sa propre femme. Comment admettre l’impossible, comprendre l’inimaginable, découvrir qu’on a partagé, des années durant, la vie et l’intimité d’une personne dont on ignorait l’essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien… L’auteur de ce roman, Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est né en 1955 dans le Sahara algérien. Il est aujourd’hui connu et salué dans le monde entier où ses romans, notamment À quoi rêvent les loups, L’écrivain, L’imposture des mots, Cousine K sont traduits dans 22 pays. Les Hirondelles de Kaboul et L’attentat sont les deux premiers volumes d’une trilogie consacrée au dialogue de sourds qui oppose l’Orient et l’Occident et qui s’achève avec la parution des Sirènes de Bagdad (Julliard, 2006). L’attentat a reçu le prix des libraires 2006, le Prix Tropiques 2006, le Grand Prix des lectrices Côté Femme, le prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne ainsi que le prix des lecteurs du Télégramme et est actuellement en cours d’adaptation cinématographique aux États-Unis.
Yasmina Khadra, « L’attentat »,
Pocket, 245 pages, 2006
Le Diable s’habille en Prada
Andrea n’en revient pas: même avec ses fringues dépareillées, elle l’a décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode new-yorkais! Et devenir l’assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance inouïe pour Andrea : des milliers d’autres filles se damneraient pour être à sa place! Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipères… L’auteur du roman, Lauren Weisberger, est américaine.
Diplômée de l’université de Cornell, elle vit à New York depuis 1999. Elle fut l’assistante personnelle d’Anna Wintour, éditrice de Vogue, considérée comme la grande prêtresse de la mode. Le Diable s’habille en Prada, premier roman de ce jeune auteur prometteur, s’est fait rapidement une place dans les listes des meilleures ventes anglo-saxonnes et françaises.
Lauren Weisberger «Le Diable s’habille en Prada»,
Pocket, 506 pages, 2006
Les neuf marches
A l’aide d’une méthode de projection astrale, Daniel Meurois et Anne Givaudan ont suivi pendant neuf mois la grossesse d’une femme et ont observé le processus d’incarnation de l’enfant à naître. Jour après jour, semaine après semaine, ils ont noté les métamorphoses que vit une âme avant et pendant la naissance. Un regard neuf et spirituel nous est ici proposé sur la vie dans le ventre maternel et l’accouchement, et sur les raisons de notre présence sur Terre. Depuis plus de vingt ans, Daniel Meurois et Anne Givaudan explorent les mondes invisibles et témoignent d’autres réalités dans des ouvrages devenus des best-sellers. Chacun de leur côté, ils poursuivent un travail d’enseignement sur la pluralité des mondes, les soins énergétiques et la spiritualité.
Daniel Meurois, « Les neuf marches :
Histoire de naître et de renaître », J’ai lu, 218 pages, 2006
Chaos de famille
Camina est née avec ce caractère infâme. Issue d’une famille de grands déprimés. Tous pensionnés, incapables d’un travail régulier, toujours à pleurnicher, à se plaindre, à courir les médecins, à se bourrer de cachets. Incroyable. Le père s’est flingué. Il était contrôleur des trains. La mère continue de verser des larmes. Les frères et les sœurs ont leurs habitudes à l’asile. l’aîné palpe une pension d’invalidité, tant il se fabrique des idées sombres reconnues par la médecine. Il pense tellement à mal qu’il ne peut même pas éplucher une pomme de terre sans formuler le vœu de tomber, carotide en avant, sur la pointe du couteau. Les grands-parents ne valaient pas mieux. Ils sont toutefois morts de vieillesse. Comme bien des incurables. Franz Bartelt vit dans les Ardennes. Il est l’auteur d’une dizaine de romans.
Franz Bartelt, « Chaos de famille », Editions Gallimard, 211 pages, 2006