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Sauve-moi
Guillaume Musso, « Sauve-moi », 403 pages, Edition Pocket, avril 2006.

Lorsque, par une froide soirée d’hiver, Juliette et Sam se croisent en plein cœur de Broadway, c’est le coup de foudre instantané. Elle, jolie Française de 28 ans, multiplie les petits boulots en nourrissant des rêves d’actrice. Lui, la trentaine, est un jeune pédiatre new-yorkais dévoué corps et âme à son travail depuis le suicide de sa femme. Persuadés d’avoir enfin trouvé un sens à leur vie, ils vont s’aimer le temps d’un week-end intense, aussi magique qu’inoubliable. Mais Juliette doit retourner à Paris. Quant à Sam, il ne sait trouver les mots pour la garder à ses côtés. Du moins, pas assez vite. Car à peine l’avion de la jeune femme a-t-il décollé qu’il explose en plein vol… Né en 1974 à Antibes, Guillaume Musso est professeur d’économie. Passionné de littérature depuis l’enfance, il commence à écrire alors qu’il est étudiant. En 1993, fasciné par les Etats-Unis, il passe plusieurs mois à New York où naissent de nombreuses idées d’intrigues. Son premier roman, Skidamarink (Editions Anne Carrière, 2001), est accueilli par de très bonnes critiques. L’immense succès de Et après… (X0, 2004), traduit en dix langues et en cours d’adaptation cinématographique, confirmé par celui de Sauve-moi (X0, 2005), font aujourd’hui de lui l’un des auteurs français favoris du grand public.

Le Dahlia Noir
James Ellroy, « Le Dahlia Noir », 504 pages, Editions Rivages, octobre 2006

Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d’une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée " Le Dahlia Noir " par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté l’une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique. Rares sont les livres qui possèdent un tel souffle romanesque, une telle richesse, une telle profondeur d’ âme que "Le Dahlia Noir". Le style incomparable de James Ellroy est profondément envoûtant, hypnotisant et dégage une formidable puissance d’évocation qui nous transporte en plein cœur des années 40 aux Etats-Unis. L’auteur dresse un tableau sans concession d’ une Amérique déjà rongée par la corruption et d’ une police vérolée qui ne recule toujours pas devant l’ usage de la torture pour obtenir de force des aveux et ainsi couvrir de gloire un procureur en pleine campagne électorale…

L’attentat
Yasmina Khadra, « L’attentat », Edition Poche, septembre 2006.

Dans un restaurant de Tel-Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l’hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d’origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l’attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d’urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds: il s’agit de sa propre femme. Comment admettre l’impossible, comprendre l’inimaginable, découvrir qu’on a partagé, des années durant, la vie et l’intimité d’une personne dont on ignorait l’essentiel? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien… Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est né en 1955 dans le Sahara algérien. Il est aujourd’hui connu et salué dans le monde entier où ses romans, notamment À quoi rêvent les loups, L’écrivain, L’imposture des mots, Cousine K, sont traduits dans 22 pays.

Le Parfum : Histoire d’un meurtrier
Patrick Süskind, «Le Parfum : histoire d’un meurtrier», 279 pages, Livre de Poche, septembre 2006.

Le bâtard qui voit le jour dans le quartier le plus nauséabond de Paris s’appellera Grenouille, étrange nom guttural dont Gaillard (sa nourrice) et Grimal (le tanneur qui l’emploie à des tâches répugnantes) se font les échos, comme si la marginalité appelait forcément la marginalité.
C’est donc dans la fange parisienne du XVIIIe que Grenouille, né sans parents ni amour, sans racines ni odeur, mène une vie de nomadisme olfactif, volant les odeurs, les imaginant, les recréant pour les infuser au monde entier. Sans distinction hiérarchique, il se pénètre de la moindre senteur, tout d’abord frénétiquement, puis avec méthode, pour finalement se livrer à un projet démiurgique et vampirique.
Dans ce voyage jusqu’aux confins de l’imagination à la fois poétique et morbide, Süskind nous entraîne sans repos à la suite de son héros monstrueux, véritable buvard des essences dont l’ultime expérience revêt presque un caractère généreux et mystique.

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