La Cité des mots
En 2007, Alberto Manguel était invité à prononcer une série de conférences dans le cadre des prestigieuses Massey Lectures. Partant de la question d’une problématique «être ensemble» à laquelle s’associe le thème de l’intolérance dans nos sociétés, il s’interroge sur les conditions qui rendraient possible l’avènement d’une authentique expérience multi-culturelle. Dressant des parallèles entre les réalités individuelles et politiques du monde contemporain et celles que, de tout temps, ont pris en charge le mythe, la légende et le récit, Alberto Manguel propose de porter attention, plutôt qu’au discours d’autorités prétendument «compétentes», à ce qu’ont à nous dire, sur la manière de bâtir une société, les visionnaires, les poètes, les romanciers, les essayistes et les cinéastes, forts du commerce de longue date que chacun d’entre eux entretient avec l’énigme du cœur humain.
La Cité des mots d’Alberto Manguel
Editeur : Actes Sud
Un chien mort après lui
Au début de « Moby Dick », Ismahel, sur le point d’embarquer observe que le capitaine du Péquod porte le nom d’un roi biblique qui était « fameusement impie », et dont le corps fut livré aux chiens. Nombreux sont les héros de la guerre de Troie qui n’échappèrent que de justesse au sort. Ainsi les rapports entre l’homme et le chien ne se bornent-ils pas à cette gentille histoire, aux circonstances controversées, de la domestication de l’un par l’autre : autant que la littérature universelle, les chiens errants sont là pour nous le prouver. Et c’est sur les traces de ces derniers que l’auteur d’«Un chien mort après lui» parcourt le monde depuis les banlieues de Moscou jusqu’aux confins des déserts australiens.
Un chien mort après lui de Jean Rolin
Éditeur : P.O.L
Montalvo Hervieu
Avec une vingtaine de spectacles à leur actif, le duo d’artistes constitué de José Montalvo et Dominique Hervieu arrive désormais en tête des chorégraphes les plus populaires et les plus reconnus en France et à l’étranger. Depuis 2008, ils dirigent le théâtre national de Chaillot. Leur écriture chorégraphique, nourrie de hip-hop, de danse classique, contemporaine et africaine, de flamenco, de cirque et de théâtre, superpose le vivant et le virtuel, la réalité et l’imaginaire, la scène et les projections vidéo, avec un goût prononcé pour le baroque et le métissage des genres et des cultures.
Montalvo Hervieu de Rosita Boisseau, Louis-José Lestocart et Benito Pelegrin – Éditeur : Textuel