La Lampe d’Aladino et autres histoires pour vaincre l’oubli
Un petit commerçant palestinien débarque à Puerto Eden, au plus profond de la Patagonie chilienne. Le Turc, comme on l’a surnommé, explique sa conception des échanges à l’aide d’une très ancienne histoire phénicienne. Il s’appelle Aladino Guarib et donne son nom à ce recueil de nouvelles dans lesquelles Luis Sepulveda tente de sauver de l’oubli des moments, des lieux et des existences uniques. C’est de la lampe d’Aladino que surgissent comme par magie des contes magistraux, de merveilleux romans miniatures, faits de personnages inoubliables et d’histoires comme Luis Sepulveda en a le secret. On y retrouve, entre autres, le Vieux chasseur de jaguars et amateur de romans d’amour ou Butch Cassidy et Sundance Kid, une dame grecque d’Alexandrie, des poètes disparus et un hôtel aux confins de l’Equateur, de la Colombie et du Brésil.
La Lampe d’Aladino Et autres histoires pour vaincre l’oubli
Editeur : Métailié – Publication :8/1/2009
Taxista
Accroché au volant de son destrier mécanique équipé pour l’autodéfense, le vertueux Taxista Cuatroplazas fonce dans la jungle misérable des banlieues ouvrières de Barcelone, roulant sans fin dans une zone percée d’égouts et de bidonvilles. Sans pitié, épaulé par un instinct de survie hors du commun, il réclame vengeance et justice. Pour sa mère violée et assassinée. Pour le cadavre déshonoré de son père. Pour sa soeur prostituée. Et pour l’héritage dont il a été dépossédé par une famille de dégénérés… Comme Travis Bickle, le personnage joué par Robert De Niro dans Taxi Driver, Taxista est un ange expiatoire arpentant le labyrinthe chaotique des vices humains et frappant de sa foudre rédemptrice des crapules auxquelles il n’est jamais très loin de ressembler. Avec lui, les nuits sont courtes et les fossoyeurs ne chôment jamais.
Taxista de Marti Riera
Editeur : Cornélius
Publication :27/9/2008
Contre-enquête sur la mort d’Emma Bovary
Gustave Flaubert, dans son célébrissime roman, a voulu nous faire croire au suicide d’Emma Bovary par absorption d’une forte dose d’arsenic. Or c’est un fait reconnu que l’arsenic, en une seule prise, n’est presque jamais mortel… Il n’en fallait pas plus à Philippe Doumenc pour imaginer qu’appelé en urgence au chevet d’Emma, le médecin Canivet constate quelques traces suspectes d’ecchymoses, tandis que le fameux professeur Larivière entend la jeune femme balbutier : ‘Assassinée, pas suicidée’. D’où la suspension du permis d’inhumer et l’ouverture immédiate d’une enquête.
Contre-enquête sur la mort d’Emma Bovary
de Philippe Doumenc