Entretien avec Hassan Baraka, écrivain
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]J’ai parlé de ma propre expérience dans le domaine sportif. Je n’ai pas pu, par exemple, réussir au judo. J’ai également voulu me lancer professionnellement dans le rugby en France, je me suis cassé l’épaule. Mais je n’ai pas lâché devant l’échec.
[/box]ALM : Que représente pour vous votre participation à cette seconde édition du festival Ibn Battouta?
Hassan Baraka : C’est un honneur et une fierté pour moi de prendre part à ce festival. Personnellement, je suis, en plus de mon penchant pour le sport, féru de voyage depuis mon plus jeune âge. Dans la préface de mon livre écrite par Mohamed Tamaldou, président du réseau des libéraux arabes, celui-ci me compare à Ibn Battouta par cette envie de voyager. Et avec les défis sportifs que je me suis engagé à relever, j’ai voulu faire pour la première fois une traversée à la nage, où j’ai choisi de mettre le cap sur dix pays. Cette traversée a comporté d’abord l’Espagne et le Maroc, j’ai fait ensuite escale en Turquie pour rallier l’Asie à l’Europe, avant de poursuivre mon chemin dans d’autres pays. J’ai choisi après de courir sept marathons à la nage en sept jours et sur sept continents différents.
Est-ce que vous vous êtes influencé dans votre parcours par le personnage d’Ibn Battouta ?
Comme je suis originaire du Nord, plus précisément de Tétouan, j’ai beaucoup entendu parler des grands exploits accomplis par ce grand personnage tangérois : des milliers de kilomètres parcourus pendant ses voyages à travers les continents. J’ai pu ainsi réaliser la grande utilité de ce genre de voyages qui nous permet de transmettre nos coutumes et nos traditions et de découvrir ceux des autres.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire votre livre «La force de l’échec» ?
Je veux transmettre, à travers ce livre, aux jeunes un message que l’échec n’est pas un drame, mais un tremplin pour réussir. J’ai parlé de ma propre expérience dans le domaine sportif. Je n’ai pas pu, par exemple, réussir au judo. J’ai également voulu me lancer professionnellement dans le rugby en France, je me suis cassé l’épaule. Mais je n’ai pas lâché devant l’échec, j’ai réussi grâce à ma volonté, ma constance et ma persévérance d’aller de l’avant dans mon parcours sportif. J’invite les jeunes à faire de même dans mon livre.
Combien de temps vous a pris l’écriture de «La force de l’échec»?
J’ai commencé à l’écrire en 2009. J’ai fait exprès d’intituler le premier chapitre «Zéro». Car c’est en ce moment, le 26 novembre 2009, que je me suis cassé l’épaule. C’est la date où j’ai vu ma vie changer. J’ai mis huit ans pour écrire ce livre, qui a nécessité beaucoup de volonté, de persévérance et de patience. Et c’est ce que j’essaie de transmettre aux jeunes.
Auriez-vous de nouveaux défis sportifs ?
J’ai toujours de nouveaux défis à relever. Mais je me suis aujourd’hui fait une priorité d’inspirer, à travers mon expérience, les jeunes lors des conférences, des coachings motivationnels au sein des collèges, des lycées et des universités. J’essaie d’y montrer aux jeunes comment ils peuvent accomplir, grâce au courage, la volonté, la persévérance et la constance, des choses qui leur paraissent au début impossibles et devenir par conséquent des acteurs du changement.
Est-ce que «La force de l’échec» sera suivi par d’autres livres ?
Sûrement. «La force de l’échec» m’a donné envie d’écrire un nouveau livre. Je vais consacrer mon deuxième écrit à mon petit enfant, en lui adressant des messages de valeurs qu’il doit avoir dans sa vie pour être heureux.