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Nouvelle publication chez Orion éditions : Linda Chiouar s’immerge dans l’univers des anxiolytiques

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Le roman est très actuel à plus d’un égard parce qu’il «nous plonge dans la vie d’une jeune marocaine, addict aux benzodiazépines et qui tente de mener à la fois sa vie personnelle et sa vie professionnelle, avec le moins de dégâts possibles».

Si Alice a fait une immersion dans le pays des merveilles, Linda Chiouar, elle, a fréquenté celui des «benzo». Intitulé «Leila au pays des benzo», le roman de cette auteure qui vient de paraître aux éditions marocaines, Orion, introduit à l’univers des benzodiazépines, soit des anxiolytiques. «Une plongée sans concession dans le monde feutré des barbituriques pour faire face aux échecs de la vie.

Très actuel», précisent les éditions à propos de cette publication. Le roman est très actuel à plus d’un égard parce qu’il «nous plonge dans la vie d’une jeune marocaine, addict aux benzodiazépines et qui tente de mener à la fois sa vie personnelle et sa vie professionnelle, avec le moins de dégâts possibles». Dans l’intrigue, cette femme célibataire cumule les mauvaises expériences. Ses échecs, les uns après les autres, l’ont, comme le détaille la même source, menée à trouver dans les anxiolytiques et autres barbituriques «une béquille pour ne pas perdre pied».

Mais, chaque jour qui passe, elle s’enfonce davantage dans une routine de vie des plus terrifiantes : réveil, boulot, avec un rythme effréné, mondanités et les cachets pour trouver un faux sommeil. Au réveil, c’est le même film qui passe. On refait le casting et on sort dans la jungle urbaine attendre de nouvelles claques. «Journaliste dans un magazine féminin, Leila réalise un sujet in sur le yoga en invitant une célébrité à montrer à ces femmes comment lâcher prise, respirer, mieux vivre et ne plus se faire du mouron. C’est le coup de foudre pour Leila qui pourtant sort d’une terrible relation toxique avec un mec lâche et con», ajoutent les éditions. Le tout doublé d’une belle tentative de suicide, ce qui corse l’addition, au final.

Mais Leila rêve d’amour et d’eau fraîche. Elle voit la vie en rose quand elle se projette avec son maître yogi. Sauf que le passé est lourd et il tape aux portes du présent. Un père absent qui a fait tant de mal. Une mère qui veut vivre sa vie mais qui traîne un boulet nommé Leila, sans oublier les jugements de la famille et des grands-parents qui voient en la petite Leila une malédiction. Bref, Leila ne sait plus à quel saint se vouer. «Et c’est là que pointent l’amour et l’envie d’aller ailleurs, pourquoi pas !», enchaîne la même source.

Dans l’ensemble, le roman est fluide au style si juste. «Leila au pays des benzo» révèle une bonne romancière. «Linda Chiouar écrit simplement sans s’encombrer d’effets de style tapageurs. Écriture au près des sentiments, le tout avec une homogénéité de ton qui donne à ce récit une énergie fraîche. Un premier roman qui promet d’autres dans la même veine», indiquent les éditions à propos de l’auteure.

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