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Son beau livre édité par La Croisée des Chemins : Zhor Kabbaj El Ayoubi décortique les facettes de la philanthropie

© D.R

L’écrivaine partage des expériences personnelles. Rencontre de personnes, difficulté a pouvoir faire des dons, perte d’un être cher sont autant d’exemples donnés par l’auteure pour illustrer ces expériences.

Le 25ème Salon international de l’édition et du livre est une opportunité idoine pour les maisons d’édition afin de présenter leurs nouvelles publications. Le beau livre «Cœur de mécènes, mécènes de cœur» de l’auteure Zhor Kabbaj El Ayoubi, édité par La Croisée des Chemins, en est un.

En publiant ce livre, l’écrivaine partage des expériences personnelles. Rencontre de personnes, difficulté a pouvoir faire des dons, perte d’un être cher sont autant d’exemples donnés par l’auteure pour illustrer ces expériences. «Le plus précieux et le plus beau don que l’on puisse faire est justement ce qui nous manque le plus, à savoir le temps», précise-t-elle judicieusement dans l’avant-propos de sa publication.

Avant de concevoir son beau livre, Zhor Kabbaj El Ayoubi indique avoir mené des recherches à propos du mécénat. Des études qui exigent du temps. Seules les personnes généreuses et philanthropes peuvent prendre ce temps pour mener de telles études. «J’ai compris qu’il (le mécénat) ne se résume pas au seul soutien financier et/ou matériel, mais qu’il se déploie sous plusieurs formes dont la plus simple et la plus abordable pour tous est sans conteste le don de soi», estime-t-elle.

Mieux encore, l’auteure remonte, dans l’introduction de son livre, à l’histoire du mécénat. Dans ce sens, elle fait référence à Gaius Maecenas. Le patronyme de ce consul romain, également protecteur de Virgile et d’Horace, ami des arts et des lettres, renvoyant au vocable «mécénat». Celui-ci étant, comme le rappelle Zhor Kabbaj El Ayoubi, «non seulement un don, mais aussi et avant tout un acte philanthropique. Il doit bénéficier à la communauté».

Déjà, la philanthropie est ancrée dans notre religion. Chose que l’écrivaine réitère dans sa publication à travers l’exhortation faite par Dieu aux Hommes pour s’entraider.

Outre l’Islam, d’autres courants ont la même fibre de mécène. «L’humanisme prône également les valeurs universelles qui sont des droits et dont l’accès non généralisé en raison des inégalités socio-économiques en stimule l’existence et la nécessité. Dans les deux cas, ceux qui reçoivent redonnent, bouclant ainsi la boucle», détaille-t-elle.

Cependant, l’auteure ne manque pas de mettre en lumière un sujet d’actualité. «De nos jours, le choix du terme «mécénat» pour désigner le soutien sans contrepartie directe à des projets d’intérêt général par des entreprises, entretient le flou qui entoure ces pratiques et le paradoxe entre la fin et les moyens», tempère-t-elle judicieusement.

A propos de l’évolution de cet acte généreux dans le pays, Zhor Kabbaj El Ayoubi livre un constat poignant. «Le Maroc, jusqu’à récemment, était un pays relativement en retard en matière de mécénat, malgré une histoire riche d’exemples», révèle-t-elle. Quand bien même, le premier philanthrope dans le pays est le Souverain que l’auteure cite largement dans son livre.

Pour information, les ventes de cet ouvrage seront reversées à des œuvres caritatives reconnues d’utilité publique.

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