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Long-métrage : «Majnoun Farah» en tournée au Maroc

© D.R

Le long-métrage «Majnoun Farah» (Le fou de Farah ou Une histoire d’amour et de désir), de la cinéaste Leyla Bouzid, reprend sa tournée.

Cette fois-ci, il fait escale au Royaume dans le cadre d’un partenariat entre la société de distribution MAD Solutions et les Instituts français du Maroc où il sera diffusé le 15 février à Marrakech après une projection le 9 du mois courant. Les 10 et 12 février, il fera escale à Tanger. Entre-temps, il sera projeté le 11 du même mois à Tétouan. Les 13, 14 et 15 février, le film sera également diffusé à Rabat. Après quoi, il partira à la rencontre du public de Casablanca les 15 et 24 février avant de le faire à Agadir le 19 du même mois. Le tout après une projection le 4 février à Kénitra. Cette escale marocaine marque, selon la société égyptienne, la reprise de la tournée du film «dans le monde arabe avant d’atteindre d’autres pays de la région».

Déjà, ce long-métrage a participé au Festival international du film du Caire ainsi qu’au Festival international du film de la mer Rouge. Et ce n’est pas tout ! Cette oeuvre cinématographique a entamé son parcours à la semaine de la critique du Festival de Cannes. Mieux encore, « Majnoun Farah » a récolté le Prix du meilleur acteur et le Valois de diamant au Festival du film francophone d’Angoulême, ainsi que le Prix du jury pour la meilleure première et deuxième oeuvre au Festival cinématographique MedFilm de Rome. Aussi, le film est entré en compétition officielle aux Journées cinématographiques de Carthage en Tunisie. Comme il a pris part aux Festivals de Toronto (Canada), Zurich (Suisse), Londres (Festival BFI en Angleterre), Busan (Corée du Sud), Sydney, Thessaloniki (Grèce), Miami (festival GEMS en Amérique) et Cinemania en France. Dans l’intrigue, le film raconte, selon sa réalisatrice tunisienne, «l’histoire d’Ahmed, un jeune français d’origine algérienne, âgé de 18 ans et installé en région parisienne.

A l’université, il rencontre Farah, une jeune tunisienne pleine d’énergie et qui venait d’arriver à Paris. Au moment où il découvre la poésie érotique arabe dont il n’imaginait pas l’existence, il tombe amoureux de Farah tout en tentant de résister à ses émotions». Pour tourner son oeuvre, la cinéaste, qui en a également conçu le scénario, s’est entourée d’un casting composé de Sami Outalbali (France), Zbeida Belhajamor (Tunisie), Samir El Hakim (Algérie), Tacu Diong-Keba (France) et Aurélia Petit (France). Quant à la production, elle est réalisée par la société Blue Monday Productions. De son côté, la société MAD Solutions se charge de la distribution au moment où la société Pyramide International fait la distribution mondiale. Pour rappel, Leyla Bouzid est née en 2003 et a grandi en Tunisie. Elle est partie à l’Hexagone pour étudier la littérature française à la Sorbonne.

En outre, elle a rejoint le département de la réalisation à l’Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son (La Fémis en France). Après plusieurs courts-métrages qui ont obtenu des Prix, elle a réalisé son premier long-métrage «Ala Hellat Ini» (Dès que j’ai ouvert les yeux) qui a été projeté au 72ème Festival international du film de Venise (La Mostra) avant de récolter 40 Prix internationaux. De plus, il a rencontré un succès lors de sa projection en Tunisie et en France concomitamment. «Une histoire d’amour et de désir» étant son deuxième long-métrage.

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