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L’OPM et le Yacobson Ballet s’accordent pour «Le Lac des Cygnes»

© D.R

Du 21 au 23 février au Théâtre national Mohammed V de Rabat

Pour la seconde fois, l’Orchestre philharmonique du Maroc (OPM) invite le Yacobson Ballet de Saint-Pétersbourg à se produire dans sa version originale du plus grand ballet russe de l’histoire. Du 21 au 23 février au Théâtre national Mohammed V de Rabat, la composition des musiciens accordera ses cordes avec celle des chorégraphes russes le temps de la célébrissime œuvre «Le Lac des Cygnes» de Tchaïkovski. «Une histoire d’amour impossible, un cadre féerique et une partition puissamment mélodique», exaltent les initiateurs pour qualifier cette œuvre considérée également comme un incontournable du ballet classique et le ballet le plus joué au monde.

«Le Lac des Cygnes est l’une des pièces de répertoire du ballet les plus enchanteresses et renommées au monde. Sa chorégraphie musicale reste aujourd’hui encore considérée comme un chef-d’œuvre. Il est l’un des plus grands accomplissements de la culture nationale russe», détaille la même source. De plus, cette pièce est au répertoire du Yacobson Ballet depuis de nombreuses années dans une interprétation renouvelée de la chorégraphie originale de Marius Petipa et Lev Ivanov.

Pour interpréter cette œuvre, produite avec le soutien du Crédit du Maroc et en partenariat avec le ministère de la culture et le théâtre, l’OPM sera dirigé par Nicolas Brochot. Quant à la direction artistique, elle est assurée par Andrian Fadeev.

Pour l’histoire, le ballet est inspiré d’une légende allemande présentée pour la 1ère fois en février 1877, sur une musique de Piotr Illich Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begichev. Dans l’intrigue, le Lac des Cygnes s’inspire d’un conte allemand, Le Voile Dérobé. «Un prince en âge de se marier, Siegfried, mais qui plutôt que de choisir l’une de ses nobles prétendantes, tombe follement amoureux d’une princesse-cygne, Odette. Celle-ci est victime d’un sort jeté par le sorcier Rothbart : le jour, elle prend l’apparence d’un cygne blanc et, la nuit, elle retrouve son apparence humaine», racontent les organisateurs.

A propos de la figure de la princesse-cygne, la même source précise qu’elle est récurrente dans la littérature slave et germanique. Dans l’ensemble, l’oiseau blanc, symbole de puissance, d’élégance et de pureté, s’adapte aussi bien aux récits féeriques qu’aux chorégraphies du ballet classique, dans lesquelles danseurs et danseuses rivalisent d’agilité. Les 75 chorégraphes du Yacobson Ballet s’y prêtent visiblement bien.

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