Culture

Loubna El Harif ou la promesse d’un talent

Elle fait partie de ces jeunes marocaines qui n’ont d’yeux que pour l’art et la création. Sa vie est toute tournée vers ce qu’elle considère comme étant une « raison d’être » et aussi le chemin qu’elle a choisi de poursuivre jusqu’au bout. Son talent et l’amour de la peinture. Pour cela, Loubna El Harif n’a pas hésité à intégrer l’Ecole des Beaux-Art de Casablanca et y poursuivre ses études. Une façon, l’une des rares sinon la seule, pour elle de gagner en théorie et de peaufiner son talent. Un talent qui a immergé, comme pour chaque artiste en herbe, depuis son enfance. « La craie, un simple crayon…sur les murs, n’importe où. Ce qui comptait pour moi, c’est de dessiner ». Une déclaration qui en rappelle une autre, celle de Walt Disney et, même si la comparaison n’a pas lieu d’être, on sait où sa passion l’a menée.
Après une première année aux Beaux-Arts à toucher à tout (sculpture, céramique, dessin, photographie, initiation à l’art plastique…), elle se spécialise, à partir de la deuxième en art plastique, l’amour de sa vie. Pour cette année, Loubna El Harif s’est fixée un projet ambitieux et comme elle le mentionne elle-même, un peu « fou ». Celui d’avoir comme matière le jean. « Mon objectif a été de sortir le jean de sa fonctionnalité et en faire un objet esthétique », déclare Loubna. La technique consiste en le découpage de la matière sur du contre plaqué. Cinq tableaux en sont sortis. Il s’agit de donner une autre dimension à un simple habillement pour prisonniers au 19e siècle, devenu une légende au fil des années.
Le futur pour Loubna reste des plus abstraits. Mais elle n’a pas l’intention de faire marche arrière pour autant. « La majorité des étudiants qui choisissent l’art plastique optent, une fois les études terminées, pour la publicité et préfèrent être les salariés de quelqu’un. Je ne suis pas de cet avis. J’ai fait mon choix par passion et vocation. Je dois l’assumer ». Pour elle, il ne faut pas s’attendre à ce que la route soit déjà balisée mais se frayer un chemin. La destination compte et seule la quête importe.

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