ALM : Etes-vous satisfaite de votre prestation dans «Dealer»?
Mai Selim : Dans le film «Dealer», je joue le rôle d’une danseuse dans une troupe folklorique dans un milieu populaire. Dans ce film, la danseuse est caractérisée par sa générosité et sa bonté. En raison de la nature de son travail, elle a vécu beaucoup d’histoires et a rencontré beaucoup d’obstacles à travers ses déplacements. Le rôle était loin de ma personnalité. C’est pour cela que j’ai rencontré des danseuses de troupes folkloriques pour apprendre le maximum de techniques de ce métier. J’étais impressionnée par leur expérience. Au fait, je suis heureuse de ma première expérience au cinéma. J’ai appris que des critiques en Egypte ont apprécié mon rôle. Aussi un hommage m’a été rendu lors du festival de Rotterdam aux Pays-Bas comme meilleure actrice montante dans le monde du cinéma. Dans ce film, j’ai surtout apprécié le travail avec les acteurs Khaled Al Nabawi et Ahmad Al Saka. Le scénariste Medhat El Adl a voulu refléter dans son film le quotidien des jeunes égyptiens qui émigrent en quête d’une vie meilleure, mais qui finissent par connaître le contraire de ce qu’ils espéraient. Le film raconte l’histoire d’un pauvre gars qui travaille dans un casino et devient un important trafiquant de drogue.
Justement, comment avez-vous trouvé la collaboration avec Ahmed Al Sakka ?
D’abord, je suis très heureuse d’avoir intégré le septième art et pu découvrir de nouvelles techniques dans ce champ avec de grandes figures du cinéma arabe comme Ahmed El Sakka et Khalid Al Nabawi. Mon plus grand rêve est d’interpréter un rôle au côté de la star égyptienne Ahmed El Sakka. Et ce rêve s’est réalisé. J’ai beaucoup d’estime pour cet acteur.
Comment vivez-vous votre rôle dans le feuilleton «El Maktoub ala gibin» ?
Dans ce feuilleton, j’ai interprété le rôle d’une pauvre paysanne prénommée «Nissma» vivant avec son père, l’artiste Husseine Fahmi. Cette fille est tombée amoureuse d’un homme étranger et s’est enfuie pour se marier avec lui. Ensuite, elle a été exposée à de nombreux problèmes après avoir quitté son père. J’ai bien aimé le personnage. Je dis au grand public attendez-moi au mois de Ramadan prochain.
Quel est le secret de la réussite de votre clip «Saktalou» ?
Le clip «Saktalou» a été réalisé par feu Mahmoud El Mikdad. Je suis très heureuse du fait que ce clip ait réussi. En fait, l’idée de ce clip était originale et très différente de tout ce que j’ai présenté auparavant. Certes, depuis mes débuts, j’essaye de diversifier mes réalisations, mais ce travail était exceptionnel. Ce travail m’a permis de s’inscrire dans une nouvelle perspective et rompre avec les chansons légères qui ont fait ma célébrité au début. Je tiens à vous dire que je lancerais mon nouvel album après la Saint Valentin fin février. ça sera une belle surprise pour le public.
Quelle est la différence entre vous et Nancy Ajram, sachant que vous êtes de la même génération ?
En fait, moi j’ai commencé bien après Nancy Ajram. Donc, je suis incomparable avec elle. Ensuite, Nancy a fait sept albums alors que moi je n’en ai fait que trois jusqu’à présent. J’aime bien tout ce qu’elle fait. Nancy est vraiment différente de toutes les autres actrices.
Qu’en est-il de votre sœur Mayess Hamdane ?
Contrairement à moi, Mayess calcule bien les choses et contrôle bien ses réactions. En fait, Mayess et moi sommes scorpion. Nous partageons plusieurs qualités sauf la nervosité. Mais, ces derniers temps, j’essaye d’être moins nerveuse.
Entre chanteuse et actrice, quel profil vous convient le plus ?
Depuis mon enfance, j’ai toujours aimé chanter et jouer des rôles au cinéma. Il aurait été possible que j’emprunte le chemin du cinéma bien avant le chant, mais le destin a voulu le contraire.
Le mariage peut-il détruire la notoriété de l’artiste ?
Au contraire ! L’autre moitié est pour l’artiste synonyme de stabilité et de sérénité.
Votre mari n’est pas gêné par vos prestations artistiques ?
En fait, je ne présente pas des travaux qui feront que mon époux ou ma famille sentent la honte. Je présente un art respectable et j’ai un public qui me respecte.
Parlez-nous de votre première rencontre avec votre mari l’homme d’affaires Ali Rifaei ?
J’ai rencontré Ali à Deffah par des amis communs. Depuis lors, il y a eu une certaine appréciation mutuelle jusqu’à ce qu’il m’a demandé en mariage dernièrement.
Etes-vous prête à porter le voile?
Je suis prête à porter le voile. Et je suis sûre que cela arrivera un jour. Mais, je ne sais pas quand est-ce que cela aura lieu.
Vous verra-t-on dans un festival marocain ?
Je suis toujours les chansons marocaines. J’apprécie beaucoup la tendance artistique et les grands festivals organisés au Maroc. J’ai beaucoup aimé la dernière chanson présentée par Samira Saïd en dialecte marocain. Une chanson qu’elle a faite avec le groupe musical Fnaïr. J’aimerais bien présenter un concert au grand public marocain. La chanson marocaine est en progrès continu. Plusieurs chanteurs se mettent de plus en plus à chanter en utilisant le dialecte marocain. J’ai beaucoup apprécié le travail présenté, dans ce cadre, par Hussein El Jasmi. J’espère bien présenter au cours de l’année 2011 une chanson en dialecte marocain.
Quels sont vos loisirs ?
J’aime le sport et je le pratique d’une façon quotidienne surtout le tennis. J’adore ce sport. Je pratique aussi le basket-ball. En ce qui concerne le football, je suis fan du FC Barcelone. Je suis vraiment folle de cette équipe espagnole au point que je connais tous les joueurs du Barça à travers le championnat d’Espagne.
Quelles sont vos ambitions pour la nouvelle année ?
Pour 2011, j’espère que je réussirais mes réalisations artistiques et que je présenterais quelque chose de nouveau par rapport à ce que j’ai présenté durant les années passées. Aussi, je souhaite du bonheur dans ma vie conjugale.