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Malek Akhmiss, un acteur caméléon de corps et d’âme

© D.R

Il fera son retour sur le grand écran et sur les planches

Il est incontestablement l’un des acteurs les plus sollicités par les grands. Au cinéma comme au théâtre, le public l’a connu et reconnu sur le petit et grand écran grâce à ses rôles les plus complexes. Il s’agit bien de l’acteur caméléon Malek Akhmiss. Celui-ci enchaîne les projets. Il s’apprête en effet à monter prochainement sur les planches avec une nouvelle pièce de théâtre intitulée «Les trois fresques», écrite par Mouad Moutaoukil et mise en scène par Abdellatif Nhaila. «Nous étions en pleine résidence à l’Institut Français de Meknès pour monter cette pièce de théâtre dans laquelle j’incarne le rôle d’un artiste-peintre», dit-il.
Ce n’est pas tout, l’acteur vient de terminer le tournage du film «Fatema, la Sultane Inoubliable», de Mohamed Abderrahmane Tazi, une œuvre dédiée à Fatema Mernissi. «Dans ce film, je joue le rôle d’un réalisateur, l’un des amis de la défunte», confie-t-il. L’acteur sera à l’affiche dans d’autres films cinématographiques, dont leurs sorties aux salles n’ont pas encore eu lieu. Il s’agit d’«Indigo» de Selma Bargach, «Diadème du Moussem» de Mohamed Hassini et «Bisara Over Dose» de Hicham Lasri.

De même, Malek fera son retour au petit écran à travers la nouvelle série télévisée «Demi-Lune» de la réalisatrice Jihane Bahhar. «J’incarne le rôle d’un agent de police qui entame une enquête par rapport à une affaire (un échange de bébé) dans un hôpital», dit-il.
Il faut dire que Malek Akhmiss fait partie de ces acteurs jugés sur leur capacité à incarner toutes les métamorphoses au cinéma et sur les planches. A propos de ses rôles, Malek fait savoir qu’il «aime sortir de la routine». «Je dois être un caméléon. Ce n’est pas juste jouer des rôles mais j’essaye de les vivre», indique-t-il. A vrai dire, il adore bien exploiter les différentes vies de chaque personnage pour ne pas tomber dans la répétition. «Je suis curieux et perfectionniste. Je suis une personne qui aime que les choses soient bien faites. Je donne beaucoup d’importance aux détails car ce sont eux qui font la différence». Ambitieux, Malek ambitionne de jouer d’autres rôles au cinéma avec d’autres réalisateurs tels que Nabil Ayouch, Faouzi Bensaidi ou Hakim Belabbès. «Je souhaiterais bien faire le rôle d’un schizophrène, un tueur ou un personnage à mille facettes», aspire-t-il.

Interrogé sur les films qui l’ont marqué, l’acteur n’a pas tardé à citer son film préféré «The Sea is Behind» de Hicham Lasri. «C’est un film dur émotionnellement et physiquement. J’aime bien me mettre en danger parce que c’est ça qui me pousse à aller de l’avant». C’est au quartier Derb Soltane à Casablanca qu’est né Malek. Après avoir décroché son Bac lettres, il a choisi de s’inscrire à la Faculté des lettres Ben M’sik où il décrocha une Licence/Maîtrise en littérature française. Une formation en France allait marquer son parcours de comédien, celle au sein du Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine, suivi du théâtre à l’école de Lasson.

Grâce à ces différents stages et formations, Malek allait multiplier et diversifier les rôles. On le retrouve, dans plusieurs longs métrages, notamment, «The end» de Hicham Lasri, «Le jardin de Samira» de Latif Lahlou, «Où vas-tu Moshé», «La chambre noire» de Hassan Benjelloun, «Rahma» d’Omar Chraibi et autres.

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