Culture

Malika El Hamaoui : « Je rêve de jouer un jour le rôle de Xena la guerrière »

© D.R

Malika El Hamaoui, un nom qui peut passer inaperçu pour les fanes du cinéma marocain. Pourtant Malika est une actrice au visage familier. On l’a vue dans plusieurs films notamment dans « Où vas-tu Moshé » et
« Adieu Mères ».
L’actrice, née en 1964, a une longue expérience derrière elle. Sa carrière artistique a commencé à l’âge de 20 ans, lorsqu’elle a joué avec Touria Jabrane, Khadija Assad et Saadallah Aziz dans un film du réalisateur Hassan El Moufti « Al Mouassassa », (L’entreprise).
Son talent lui a permis de prendre place dans le monde du cinéma, puisqu’elle compte à son actif une dizaine de films, notamment «Les anges de Satan »
de Ahmed Boulane, «Jugement d’une femme» de Hassan Benjelloun,
« Casablanca By Night » et « Les amours de Haj Mokhtar Soldi». Les téléspectateurs l’ont vue dans ces films, et l’ont certainement  connue à travers les Télé Feuilletons comme  «Jnan el Karma» de Farida Bourkia et «Oulad Nass». «Beaucoup de gens m’ont félicité pour le rôle que j’ai joué à «Oulad Nass», c’était le rôle d’une femme qui travaille dans un café, et comme vous savez, chez nous une femme qui travaille dans un café a une mauvaise réputation, elle est culpabilisée par la société marocaine. Une fois que j’ai lu le scénario j’ai beaucoup aimé le personnage, et je n’ai pas hésité à jouer le rôle», nous a confié Malika. Pour le choix des rôles, notre actrice commence tout d’abord par la lecture du scénario, et une fois convaincue par le texte, elle accepte sans hésitation de jouer dans le film. «Quand je reçois une offre, je commence par la lecture du scénario, et une fois convaincue par le texte, je n’hésite pas à jouer dans le film, quelque soit mon rôle. Pour moi il n’y a pas un grand ou un petit rôle, mais un grand ou un petit acteur», affirme Malika, une pointe de fierté dans la voix. Malika n’oubliera jamais un rôle qu’elle a joué dans un téléfilm de Hakim Belabass « Alach Albhar », où elle jouera le rôle d’une femme qui croit avoir perdu son enfant. «Pour moi, jouer le rôle d’une femme qui a perdu son enfant était trop douloureux, parce que j’ai déjà perdu mon bébé, et dans «Alach A lbhar», j’ai joué le rôle d’une maman qui croyait que son enfant s’est noyé , avec toute sa souffrance et son malheur, et cela m’a beaucoup marqué, j’étais tellement impliquée dans le rôle au point que les gens ont cru que c’est une vrai scène», explique Malika qui a joué dernièrement le rôle d’une maman qui souffre parce que son enfant aime une juive. «Avec Mohammed Ismael, dans A Dieu Mères, j’ai joué le rôle de Noufissa, une maman qui a une mentalité typiquement marocaine, puisque son fils aimait une juive. Bien sûr Noufissa ne va pas accepter cette relation, qui reste aux yeux de la société marocaine un tabou», ajoute-t-elle. À part le personnage de la maman, Malika El Hamaoui rêve de jouer deux rôles notamment celui de Xena la guerrière et d’une Chemkara. «Je ne vous cache pas que j’aimerais bien jouer le rôle d’une Chemkara, qui se révolte contre la vie, qui nous joue parfois des mauvais tours. A part le rôle de Chemkara, je rêve de faire Xena la guerrière, parce que c’est une personne courageuse qui affronte les ennemis pour soulager les peuples opprimés et leur offrir une vie de paix. Une paix dont on a vraiment besoin pour vivre tranquillement», souhaite Malika, qui estime qu’elle peut réaliser son rêve surtout avec le développement que connaît le cinéma au Maroc. «Mon rêve se réalisera un jour, puisque notre cinéma connaît  beaucoup de succès actuellement, avant il était étranger dans un monde qui bouge rapidement, mais pour le moment on a pu se faire une place même dans les festivals internationaux », affirme Malika El Hamaoui.

Articles similaires

Culture

Instrumentistes virtuoses et phénomènes scéniques à l’affiche de la 25e édition

Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira

Culture

«Moroccan Badass Girl» de Hicham Lasri dans les salles marocaines

Le dernier opus du réalisateur marocain Hicham Lasri «Moroccan Badass Girl» sort...

Culture

«Mémoire de la Médina» : Exposition de Roser Sales Noguera à Casablanca

L’Institut Cervantes de Casablanca organise différentes activités culturelles durant le mois de...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux