Culture

Maradji : «je suis victime de rumeurs»

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ALM : Auriez-vous laissé filtrer quelques photos sur la Famille royale à une certaine presse à sensation, comme l’ont évoqué certains journaux ?
Mohamed Maradji : Ce qui a été publié par ces journaux est totalement erroné. Je dois préciser que je n’ai fait l’objet d’aucune accusation, quelle que soit sa nature, et encore moins de poursuites pour quelque fait que ce soit. Comme tout le monde, j’ai été surpris, voire choqué, vu mon sens de la déontologie professionnelle et ma loyauté sans faille envers les institutions suprêmes de mon pays.
Pour celui ou ceux qui prétendent le contraire, je leur demande de me montrer ces photos. Jamais une photo privée de la Famille royale n’a pu sortir clandestinement de mes archives. 

Dans les articles parus, on parle de «perquisition de votre bureau» et de «réquisition de vos photos». Que répondez-vous à ces propos ?
Il n’a jamais été question de saisie dans mon bureau et dans mon laboratoire de quelque document que ce soit. Et il n’est pas dans mon éthique ni dans mon éducation de confier à qui que ce soit des médias ou autres des clichés ou des photographies privées de la Famille royale à laquelle je renouvelle mon respect, mon dévouement, ma haute considération et mes remerciements pour l’honneur que j’ai eu à la servir.
En ce qui concerne les photos privées de la Famille royale, elles ont été toujours remises au Palais royal. Je l’ai toujours fait, comme à l’accoutumée. Car ces photos sont la propriété de la Famille royale, c’est son droit le plus absolu.

La rumeur vous prête l’intention de porter plainte contre la Sûreté nationale ?
Pour intenter une action en justice, il faut d’abord une affaire. Il n’y a pas eu d’affaire pour que je puisse porter plainte contre quiconque.
C’est quelque chose qui m’a fait beaucoup rire. Pour moi, c’était un poisson d’avril, avant le mois d’avril.

Que comptez-vous faire maintenant pour rétablir la vérité ?
Je vais d’abord demander aux journaux en question de publier un démenti des rumeurs colportées, sinon j’ai le droit de porter plainte devant la justice pour demander réparation. L’opinion publique aura été contrariée par ces rumeurs, sachant que mon action et mon long parcours patriotique et professionnel que je me suis forgé grâce à ma volonté et un combat patient pour servir mon pays et ses valeurs les plus sacrées.
A ces journaux qui ont laissé filtrer ces rumeurs, je dois préciser qu’ils ont agi au mépris des règles de déontologie telles que définies par ce métier noble qu’est le journalisme. Ils auraient au moins dû me contacter pour vérifier ces rumeurs. Or, cela n’a pas été fait. Et c’est antiprofessionnel.

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