Culture

Meryem El Garaa dans la peau de la sultane «Nejma» en Ramadan

© D.R

Elle se produira dans le nouveau feuilleton «Al-Zttat»

La jeune artiste marocaine Meryem El Garaa participera dans le prochain feuilleton ramadanesque «Al-Zttat» (Le guide fiable) de son réalisateur Ali Tahiri. «J’y interpréterai le rôle de la sultane «Nejma». J’espère que le public appréciera ce personnage », révèle l’actrice. Au-delà de cette production, l’artiste aspire à «participer à un feuilleton arabe». «C’est le souhait de tout artiste pour mieux connaître d’autres cultures et mener des expériences différentes», détaillet- elle lors de son passage à l’émission «Hal Tajroue» (Oserez-vous ?) animée par l’artiste marocaine Rajae Ksabni sur la chaîne «Al An El Ikhbaria». Quant aux personnages composés, l’actrice indique «craindre et refuser de les interpréter». Pour elle, «il est difficile d’en sortir». Dans ce sens, elle donne l’exemple des rôles osés. «L’artiste doit se respecter et faire de même avec sa famille et son public», enchaîne-t-elle.

Par l’occasion, elle évoque sa participation à «Bnat El Assas» (Les filles du concierge) de Driss Roukhe. A son sens, cette expérience est «différente par rapport aux précédentes ». Meryem El Garaa, qui indique y avoir énormément appris, estime que «le drama marocain a énormément évolué». Par l’occasion, elle ne manque pas de se féliciter de sa performance, en amazigh, dans le film «Ach Dani» (Qu’est-ce qui m’a pris ?!). «J’en suis fière puisque je suis issue de ces origines. J’y ai également pris part pour exaucer le rêve de mon père», confie-t-elle. Aussi, l’émission «Moudawala » est, à ses yeux, «une école». «Tout artiste qui passe par ce programme a l’opportunité de se glisser dans plusieurs peaux et en tirer une valeur ajoutée pour son parcours», détaille-t-elle en ayant le même ressenti à l’égard du théâtre, de la télévision et du cinéma. A lui seul, le petit écran rapproche, tel qu’elle l’indique, «plus l’artiste du public». «Le cinéma, lui, offre la chance de jouer plusieurs rôles. C’est pour cela que je m’y vois plus parce qu’il permet d’interpréter des personnages composés et difficiles », avance-t-elle en s’exprimant sur son souhait de voir le ministère de la culture changer l’industrie cinématographique pour promouvoir la personnification au Maroc.

Meryem, qui rappelle être également présidente en charge des affaires de la femme, l’enfance, du théâtre, de l’art et la culture dans l’instance marocaine de la jeunesse royaliste, ne manque pas de dire avoir des talents en gastronomie et apprécie la mode. En chansons, cette artiste, qui a lancé le cover de «Weqtach» (Quand), générique de «Bnat El Assas», d’Asma Lamnawer, exprime son ambition de lancer ses «propres singles dans l’avenir».

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