Culture

Mo Baala expose «la phénoménologie d’une enfance»

© D.R

La galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca accueille l’exposition intitulée «Maybe the shadows are all I have, la phénoménologie d’une enfance» de l’artiste plasticien Mo Baala.

Il est l’un des artistes ayant développé un langage plastique unique au Maroc. Il est curieux et aime expérimenter diverses formes. Il passe du dessin à la peinture, en exploitant le collage, la sculpture et les graffitis. Il s’agit de l’artiste plasticien Mo Baala. Celui-ci investit pour la deuxième fois la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca. Il dévoile jusqu’au 14 avril 2023 sa nouvelle exposition haute en couleur intitulée «Maybe the shadows are all I have, la phénoménologie d’une enfance».
Artiste pluridisciplinaire, c’est au cœur des souks de Taroudant, sa ville de cœur, que Mo Baala grandit. Il puise l’essentiel de son éducation artistique et créative dans les arts traditionnels et l’artisanat marocains, africains et d’ailleurs. Sa passion pour la lecture, le cinéma, la musique et la philosophie alimenteront également son univers créatif. Des rencontres essentielles et Internet ont aussi joué un rôle crucial dans son enseignement artistique. Les sources d’inspiration de Mo Baala sont éclectiques et majoritairement inspirées de son entourage. La composante autobiographique est essentielle dans le monde de représentation de cet artiste qui a développé un langage plastique unique au Maroc. Dans le texte d’exposition, rédigé sous forme de manifeste, l’auteur Syham Weigant fait la lumière sur l’univers de l’artiste en ces termes : «Mo Baala propose une personnalité, un parcours, une esthétique en rupture avec l’existant (…) L’art de Mo Baala est un art du langage et de la communication, dont il tend à organiser la complexité chaotique, et à en réaliser au mieux la totalité utopique, pour nous partager et nous transmettre poétiquement la richesse des récits et des fictions qui s’en (re)composent indéfiniment». Et de poursuivre : «Fusionnant et décloisonnant sans aucune hiérarchie toute une variété de pratiques et de techniques artistiques : Jazz, performance et collage d’une grande diversité de matériaux hétéroclites et hétérogènes, l’unique certitude éventuelle à préconcevoir tant au sujet de Mo Baala que de tout ce qu’il nous propose, c’est qu’il s’agit toujours et avant tout : de Liberté ! ».
Pour noter, Mo Baala est né à Casablanca. L’artiste crée également des installations accueillant ses performances musicales. Il explore aussi le médium photographique, le street art et l’action painting. Le recyclage, le textile, la musique et le lyrisme ont une place primordiale dans ses créations. Depuis son essor sur la scène artistique internationale après sa participation à la Biennale de Marrakech en 2016, Mo Baala a fait l’objet de multiples expositions personnelles et collectives, et son travail a été présenté à l’occasion de plusieurs foires d’art internationales. Mo Baala vit et travaille entre Marrakech et Taroudant.

Articles similaires

Culture

Il se poursuivra jusqu’au 27 octobre Salé à l’heure du Festival du Samaâ et du Patrimoine Soufi

Le Festival du samaâ et du patrimoine soufi s’est ouvert, vendredi dans...

Culture

Au Festival de culture et de cinéma africains: Projection à Moscou du film «Animalia» de la réalisatrice Sofia Alaoui

Le film «Animalia» de la réalisatrice Sofia Alaoui a été projeté, vendredi...

Culture

Projeté dans le cadre du 24ème FNF de Tanger : «Kissat Wafaa», un film sur LE calvaire des prisonniers dans les geôles du Polisario

Ce long-métrage permet au public de s’approcher de la réalité de l’atrocité...

Culture

Année culturelle Maroc-Qatar 2024: De grands rendez-vous pour fêter les liens entre les deux pays

Mettre en exergue le génie créateur et les dynamiques civilisationnelles du Royaume...

Lire votre journal

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus

Chroniques

Notre Roi…