Culture

Mohamed Saber, l’espoir du tennis marocain

© D.R

à 22 ans,Mohamed Saber est un tennisman au parcours impressionnant.Natif de Casablanca, il grandit au sein d’une famille passionnée par le tennis.Son père Hussein Saber,ex-champion du Maroc de tennis, n’est autre que son entraîneur. C’est à l’âge de 6 ans que Mohamed découvre son penchant pour le tennis. «Tout petit,j’accompagnais mon père au club de tennis. Toute la journée, je voyais des jeunes qui venaient s’entraîner.Un jour, j’ai pris une raquette de tennis et j’ai commencé à jouer. Et j’y ai alors pris goût», se rappelle Mohamed. A l’âge de 14 ans, il décide d’en faire sa carrière professionnelle. Pratiquer le tennis au Maroc s’avère souvent difficile en raison du manque d’infrastructures nécessaires pour encadrer les jeunes talents.C’est la raison pour laquelle il décide de mettre fin à ses études pour se consacrer à son unique passion.
«Il était impossible pour moi de concilier les études et le tennis.C’est la raison pour laquelle j’ai pris la décision d’arrêter mes études dès la première année du secondaire.Une décision qui n’a pas plut à mon père qui voulait que je poursuive des études dans le supérieur. Ce fut un choix difficile que je ne regrette pas», confie t-il. Ce jeune tennisman classé 8 ème au niveau national compte à son actif plusieurs tournois. Il a remporté plusieurs fois le championnat national, toutes catégories confondues : juniors, benjamins et cadets. Mohamed a été champion du Maroc Cadet alors qu’il n’était âgé que de 16 ans. En 2006, il est demi-finaliste au championnat du Maroc Senior.
Il participera également à la Coupe Davis en tant que remplaçant.Il remportera en double aux côtés de Mehdi Ziadi, le tournoi «Future internationale». Son dernier grand tournoi est le Grand Prix Hassan II où la paire marocaine Saber-Ziadi a dû faire face aux Espagnols Albert Montanes et Santiago Ventura.Plein d’ambitions, ce jeune joueur souhaite graver les échelons de l’ATP. «Mon plus grand rêve est d’être classé parmi les 100 premiers dans le classement ATP et de jouer dans les plus grands chelems dont Roland-Garros, l’Open d’Australie, Wimbledon et l’US Open», affirme Mohamed. L’absence de sponsors rend la tâche de Mohamed Saber de plus en plus difficile.
«N’ayant pas de sponsors,il m’est difficile de voyager à l’étranger et de participer aux différents tournois. Et par conséquent, je perds plusieurs points. Il faut un appui de la Fédération», précise-t-il. Mohamed est aussi un grand mordu de football. «Fan du Wydad, je ne rate aucun de ses matchs», lance-t-il avec le sourire aux lèvres. Il est aussi un passionné de voyages. Sa destination préférée est sans conteste l’Espagne. «Je suis tombé amoureux de ce pays alors que j’effectuais un stage de 5 mois à Barcelone. J’y ai gardé de magnifiques souvenirs», affirme-t-il. Ce stage de courte durée certes lui a permis d’améliorer ses techniques de jeu.

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