Une nouvelle version d’Ashtata. Cette chanson populaire que les enfants fredonnent dans les rues du Maroc dès les premières gouttes de pluies a été revisitée à la sauce jazz fusion brésilio-maroco palestinienne par le projet musical international «Mina». Pour autant, cette berceuse chérie par nos grands-mères n’a rien perdu de son authenticité et de sa mystique.
Bien au contraire la chanteuse palestinienne Terez Sliman et sa consœur portugaise Sophia Adriana ont su faire revivre une œuvre ancrée dans la mémoire des Marocains.
Grâce à leur talent, leur spontanéité d’enfant, mais aussi le texte ajoutée à chanson, les membres de Mina (musiciens et toute une équipe de techniciens derrière), ont su nous faire voyager et, sans le dénaturer, exprimer l’esprit universel d’Ashtata, cette ode à la pluie, à la vie, à la paix, la voix du petit peuple du monde qui dénonce la famine, l’injustice, la cupidité, l’oppression…