Musique

Clôture du L’Boulevard 2015: Hoba Hoba Spirit récidive !

© D.R

Ce groupe mythique qui s’était produit il y a douze années de cela dans ce même lieu, a été accompagné en première partie par Djazia Satour, Nabyla Maan & Carmen Paris, du très talentueux Mehdi Nassouli et du groupe Zebda. ALM y était et vous en livre un aperçu.

On vous l’avait annoncé sur ces mêmes pages. La 16ème édition du Festival L’Boulevard est une édition où «tout allait drôlement bien». Du 11 au 20 septembre, la jeunesse marocaine a eu droit à un festival qui la comprend, lui offre un espace d’expression et lui parle. «S’il vous plaît, prolongez le festival pour une semaine en plus. Ou sinon programmez-le deux fois par an», «Le public me ressemble, la musique me ressemble et je ne me sens pas exclu», «L’Boulevard est une occasion pour moi de changer de routine et de déstresser».

«Nous revendiquons un L’Boulevard à Marrakech. Si cela reste sans suite, nous entrons en grève»… Ce sont là quelques déclarations recueillies auprès du public du festival, et qui en disent gros sur ce que représente une manifestation de ce genre pour un public assoiffé de cultures urbaine et alternative dans une société où la différence peut parfois être synonyme d’exclusion. Ici, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes se sont déchaînés loin de tous ces paramètres. Après trois jours de tremplin aux anciens abattoirs de Casablanca qui n’avait d’ailleurs pas désempli, il était temps de se diriger vers le stade du COC. Sur ce vaste terrain de rugby, le public a eu droit à de la fusion, à du hip hop, du rock, du métal, du reggae, ou encore de la soul.  Chacun y a eu son compte. Avec Youssoupha et Mobydick, Myrath et Vita Imana qui se sont investis sur scène pendant les deux premiers jours et une programmation de clôture à couper le souffle, l’Boulevard vient de signer une des meilleures éditions. Le tout, devant un public de plus en plus «initié» et réceptif et qui, malgré les petites pluies, s’est déplacé pour la clôture pour faire terrain comble.   «Nous n’avons pas assisté à ça depuis 2007.

Ça fait chaud au cœur. Itoub», nous confie un habitué du festival. Surfant entre deux générations en effet, notamment en programmant des groupes comme Zebda et Hoba Hoba en clôture, L’Boulevard a trouvé la bonne combinaison pour séduire. Quant au coup de cœur de la rédaction, il est réservé à Mehdi Nassouli. Cet enfant du sud opère de la magie sur scène grâce à son talent et  son excellente interactivité avec le public. Le tout conjugué à un dynamisme devant lequel il est très difficile de ne pas se laisser charmer. Un très bel exemple de la relève artistique marocaine.  
 

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