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Dans son nouveau clip : Fatima Tabaamrant chante l’amazighité

C’est une Fatima Tabaamrante fort attachée à ses racines que les mélomanes découvrent. Elle y met en valeur les tenues traditionnelles amazighes, des décors et des bijoux en argent, ainsi que le «tifinagh».

Du nouveau chez Fatima Tabaamrant. La chanteuse amazighe vient de lancer son single intitulé «Wargagh awal amazigh» (J’ai rêvé de paroles amazighes). Cette œuvre, dont le vidéoclip est partagé sur YouTube, a déjà récolté 53 milles vues après seulement deux jours de son lancement sur sa chaîne officielle. Et c’est la chanteuse qui a conçu les paroles et les mélodies de ce tube dont le clip est réalisé par Soufiane Lamghini.
Sur la vidéo, qui s’étale sur environ 9 minutes, c’est une Fatima Tabaamrant fort attachée à ses racines que les mélomanes découvrent. Elle y met en valeur les tenues traditionnelles amazighes, des décors et des bijoux en argent, ainsi que le «tifinagh». Et ce n’est pas tout. Le clip est doté d’une traduction en français des paroles du single. De quoi permettre à d’autres publics non amazighophones de les assimiler.


Quant au tournage, il s’est déroulé, comme le précise l’artiste, «dans différentes régions du Souss-Massa pour en révéler la richesse qui abonde dans le sens du sujet du morceau». «Le tournage s’est étalé sur des journées de par la crise du coronavirus qui a fort impacté la production artistique», ajoute Fatima Tabaamrante, de son vrai nom de famille Chahou. Le tout en rappelant s’être pliée, avec l’équipe de tournage, aux mesures de précaution.
A propos de ses tenues vestimentaires dans le clip, l’artiste indique avoir fait le choix des créations de la jeune styliste Hanae Rati Ettaleb, qui a introduit une touche amazighe moderne tout en s’attachant à la culture marocaine mondiale.

Outre «Wargagh awal amazigh», la chanteuse, qui conçoit et compose ses œuvres et poèmes, se chiffrant à plus d’une centaine, par ses propres soins et défend bec et ongles la culture amazighe au niveau national, a lancé en 2020 «Allo Agadir» pour mettre cette ville en valeur. L’interprète, qui aborde notamment des sujets sociaux et compte à son actif plusieurs participations aux festivals, notamment Timitar et Mawazine, a, de plus, reçu, en tant que «Raïssa», par l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), le prix honorifique de la culture amazighe au titre de 2018, pour toute son œuvre artistique. Elle figure également dans l’anthologie des «Rways, voyage dans l’univers des poètes chanteurs itinérants amazighs» conçue par Brahim El Mazned. Une publication qui met en avant le rôle de cette interprète en tant que «Raïssa». De quoi immortaliser l’œuvre de l’artiste.

 

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