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Entretien avec Jean Wyclef, chanteur haïtien: «J’apprécie fort les sonorités marocaines !»

© D.R

Le rappeur Jean Wyclef se produira le 22 mai sur la scène de l’OLM Souissi dans le cadre du 15ème festival Mawazine-Rythmes du monde. Il s’exprime sur son retour, pour la deuxième fois, au Maroc dont certaines sonorités lui rappellent celles de son pays, Haïti. La production sur toute scène est également une célébration de la vie aux yeux de l’artiste.

ALM : Quelle serait votre surprise pour le festival Mawazine ?  

Jean Wyclef : Je présenterai quelques chansons de mon prochain album «Clefication». Par l’occasion, j’apprécie fort les sonorités marocaines. Elles me rappellent la diversité musicale de mon pays, Haïti, où la musique  constitue un mode de vie. Ainsi, mon show à Mawazine en sera imprégné.

Et qu’est-ce que cela vous fait de vous produire à Mawazine?  

Je suis très content de revenir au Maroc, où je me sens comme chez moi, pour animer un concert dans le cadre de ce festival. Déjà, la musique me procure un bien-être et des émotions. Et lorsque je suis sur scène, je célèbre la vie comme je le faisais lors de mes shows avec le groupe « The Fugees ». Ce message de célébration de la vie, je le  véhicule également à travers ma nouvelle chanson «My girl».

A qui dédiez-vous ce single ?  

Il s’agit d’une célébration de la femme, outre celle de la vie. Cette chanson est également une reconnaissance à la femme qui donne la vie. Qu’il s’agisse de nos mères, grands-mères, sœurs ou amies, toutes les femmes sont concernées par cette chanson.

Certains médias internationaux véhiculent l’information de votre absence de la scène pendant dix ans. Vous confirmez ?

Il est vrai que j’avais décidé, il y a sept ans, d’arrêter mes apparitions pour venir en aide à mon pays, notamment le village pauvre dont je suis issu à travers la fondation Wyclef Jean qui soutient et finance des projets de mes compatriotes haïtiens. Et si je fais de la musique, qui est un don naturel pour moi, c’est aussi pour aider mon pays. Par contre, je n’ai pas mis fin à mes collaborations puisque j’ai déjà travaillé, entre autres lors des dix dernières années, avec Michael Jackson et Shakira pour son single « Hips Don’t Lie » dont la sortie a eu lieu en 2006.

Vous avez travaillé sur plusieurs styles de musique à l’instar du jazz, rock, classique et reggae. Qu’est-ce qui vous met à l’aise ?

J’ai notamment étudié le jazz, par contre la world music est ma favorite. D’ailleurs, mon prochain et nouvel album «Clefication» qui comprendra des featurings avec Afrojack, Emeli Sandé et le DJ Avicii, sera imprégné de ce style.

Est-ce que vous avez programmé une tournée estivale ?
Après Mawazine, je partirai en Californie et à d’autres Etats d’Amérique pour la promotion de mon nouvel album.

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