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Festival Mawazine Rythmes du Monde : Babylone, Jamiroquai et Las Maravillas del Mali enflamment les scènes

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La scène OLM Souissi a accueilli pour la première fois le groupe britannique Jamiroquai mené par le charismatique Jay Kay.  Pendant plus d’une heure et demie, l’homme aux 35 millions d’albums vendus a enchanté ses fans avec un florilège de tubes à grand succès.

Le public du Festival Mawazine Rythmes du Monde continue de vivre des moments d’émotion et de bonheur. Dimanche soir, c’était le concert du groupe algérois Babylone sur la scène du théâtre national Mohammed V. Cette formation, connue par ses ballades pop teintées de chaâbi et son chanteur à la voix limpide et romantique, a livré une belle prestation. Devant la foule, le groupe a parcouru son répertoire en récitant ses compositions issues de son album «Brya» ou (La lettre), à savoir «Bekitini», «Mchiti» ou la fameuse «Zina» qui a dépassé les 40 mille vues sur Youtube. Concernant ce tube, le chanteur du groupe, Amine, avait confié lors d’une conférence de presse d’avant-concert «qu’il était difficile de reproduire «Zina» mais qu’il travaillait sans relâche dans ce sens».

Outre ces singles, le groupe a également interprété les classiques des chansons algériennes, notamment «Ya Rayeh» de Dahmane El Harrachi et «Abdel Kader». Pour noter, le groupe est composé du chanteur-compositeur Amine Mohamed Djamel, des guitaristes Rahim El Hadi, Ramzy Ayadi et Rafik Chami, du percussionniste Fouad Tourki et du bassiste Redouane Nehar. Outre ce concert, la scène OLM Souissi a accueilli pour la première fois le groupe britannique Jamiroquai mené par le charismatique Jay Kay.  Pendant plus d’une heure et demie, l’homme aux 35 millions d’albums vendus a enchanté ses fans avec un florilège de tubes à grand succès tels «Cosmic Girl», chaleureusement sollicité par l’assistance, mais aussi «Now we are alone», «You give me something» et «When you gonna learn», entre autres. Une première rencontre avec ses fans marocains certes, mais qui à coup sûr ne sera pas la dernière. Pas loin, la scène Bouregreg a vibré aux mélodies afro-cubaines brillamment interprétées par la formation «Las Maravillas del Mali».

Le groupe malien a déchaîné le public avec sa rumba déhanchée inspirée de la musique des Noirs de Cuba. Un hymne panafricain pour un orchestre qui a merveilleusement mélangé les rythmes cubains aux traditions du continent. Il faut rappeler que cette troupe a vu le jour dans les années soixante à l’initiative d’un groupe de dix jeunes maliens qui se sont rendus à Cuba pour étudier la musique. Ils sont vite tombés sous le charme de la culture et de la musique cubaines et ont décidé de créer la première formation africaine qui fusionne rythmes caribéens et africains. Elle est aussi la seule formation africaine qui chante dans les langues française, espagnole et bambara (langue autochtone malienne). Ses membres ont produit une seule chanson «Indépendance cha-cha» qui devient vite l’hymne de toute une Afrique.

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