Musique

Karim Slaoui lance le cover de «Meghyara»

L’arrangeur s’y produit avec un violoniste

Le fameux single «Meghyara» (Jalouse) de la diva Latifa Raafat suscite toujours l’engouement des artistes. L’arrangeur marocain Karim Slaoui vient d’en faire un cover (reprise) dans une nouvelle peau. Dans cette œuvre de l’éminent compositeur marocain Abdelkader Rachdi, l’arrangeur se fait accompagner par le violoniste Hicham Telmoudi, et du bassiste Hermann Doo, ainsi que d’autres artistes à la batterie et à la conga.
Dans la vidéo de ce cover, partagée sur YouTube et qui a pour l’heure récolté à peu près 1.000 vues, les mélomanes découvrent un arrangeur au clavier parfaitement dynamique tout comme le violoniste qui joue à son instrument avec brio.

Si Karim Slaoui reprend cette œuvre c’est pour son succès auprès du grand public de notre pays. En témoignent les commentaires sur la page Facebook de cet artiste dont le travail est apprécié pour sa «créativité».
Outre «Meghyara», l’arrangeur, également compositeur et ingénieur de son, a repris d’autres morceaux de renom. Et ce n’est pas tout. M. Slaoui collabore avec plusieurs artistes, qu’ils soient jeunes comme Mohamed Adly ou vétérans à l’instar de la grande chanteuse marocaine Fatima Zahra Lahlou.
De plus, le compositeur, qui réalise aussi des vidéoclips, est également passionné par l’arrangement de la musique andalouse aux mélodies classiques. C’est le cas de l’hymne du Malhoun qu’il a arrangé à sa propre manière. De même, il fait la musique de publicités et de films comme celle du Moussem Lemchaoucha et Ahlam Nassim, ainsi que des génériques pour les radios et la télévision.

Avant de se lancer en art, il a, tel qu’il le détaille dans un entretien accordé antérieurement à ALM, reçu une formation en architecture d’intérieur et design d’ameublement conformément à la vision de ses parents qui ne voyaient pas d’avenir en musique. «Pourtant, ils écoutaient beaucoup Abdelhalim Hafez et Farid El Atrach. C’est ainsi que j’ai eu le déclic. En même temps, j’avais un accordéon que je manipulais dès mon bas âge», se souvient-il en rappelant avoir écouté beaucoup les chefs d’orchestre, Franck Pourcel et Paul Mauriat.

En préparant son diplôme à l’Ecole Boulle à Paris, il gagnait sa vie en jouant de la musique qu’il indique avoir apprise «sur le tas, et en travaillant dans des studios». «Quand je suis rentré au Maroc, un ami, qui a fait des études d’ingénierie du son au Canada, avait monté un studio ici. Il m’a proposé de bosser avec lui», enchaîne l’artiste qui joue plusieurs instruments comme la guitare et la basse. Une bonne polyvalence artistique.

 

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