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«Lmellah» : Lahcen Anir exalte la coexistence

L’artiste amazigh s’apprête à lancer ce nouveau single

La coexistence entre musulmans et juifs marocains attire même les artistes amazighs. C’est le cas du chanteur Lahcen Anir qui s’apprête à lancer son nouveau single intitulé «Lmellah». Un tube qui, selon l’artiste, porte un message de paix dans le Royaume en tant que pays de tolérance entre toutes les religions, notamment celle juive toujours enracinée dans l’histoire du Maroc. «Ce morceau abonde dans le sens des évolutions politiques et économiques avec les Etats-Unis et Israël qui ont reconnu la marocanité du Sahara», précise l’interprète. Pour lui, ces avancées sont un pas et un nouveau tournant au service de la patrie sur ces deux plans outre celui culturel. Le tout en louant la vision royale.

Aussi, l’art a, à son sens, «un grand rôle dans la propagation de la culture de tolérance, de coexistence et de paix». «L’art exprime le langage de l’âme. Il n’a pas de frontières géographiques», enchaîne l’artiste dont les paroles de l’œuvre sont conçues par le poète Mohand Asfar. Quant à la composition, elle est faite par le chanteur lui-même au moment où l’arrangement est réalisé par Redouane Ala Allah, artiste également au violon dans ce morceau. De son côté, Karim Lejwad est au banjo. A son tour, l’artiste Kamal Boutaleb prend part à cette œuvre en tant que choriste. Le tout sous la supervision d’Essaid El Yazidi. Pour sa part, l’artiste Mohamed Rouay a préparé la vidéo de ce single qui, selon le chanteur, se caractérise par «un nouvel arrangement alliant la musique amazighe, arabe et juive». «Ce qui a donné à cette œuvre une beauté incarnant l’échange entre les cultures mondiales», poursuit-il. Dans ce sens, l’artiste estime que le dialogue entre les civilisations est basé sur l’échange.

Quant à la passion de Lahcen Anir, né au nord d’Agadir, elle remonte à belle lurette. En fait, l’artiste est issu d’un milieu artistique conservateur. La plupart de ses œuvres exaltent la liberté, l’amour et la paix en styles amazigh marocain, hassani et moderne. Depuis 2003, il a produit plusieurs œuvres, notamment un album compilant les singles dont «Tamakit», «Son Daga», «Ferhat Imazighen» et «Lemgharba» entre autres. Il a également tourné des clips pour ses tubes «Safi Changé» (Ça y est, changez) «Elli Andou, Andou» (Le don est inné) et «El Ahd» (La promesse).

En fin 2020, il a lancé le morceau «Lwsia» (Le conseil). En outre, cet artiste, qui participe à plusieurs festivals marocains, se distingue dans la scène de par ses styles et ses thèmes. Il tend toujours à innover pour l’évolution de la chanson amazighe tournée en vidéoclip afin de lui donner une renommée mondiale. Pour l’heure, il est en train d’apporter les dernières touches à son nouveau titre «Lmellah».

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