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Nouveau single : Bab L’Bluz lance un appel à l’union dans «Ila Mata»

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«L’objectif de ces paroles est de conscientiser les esprits de la majorité des individus épris de propos racistes et considérant que certains humains sont supérieurs à d’autres voire condamnant la richesse. Le tout en mettant l’accent sur le fait que notre différence peut nous rassembler. C’est aussi un appel pour rechercher tout ce qui peut nous unir au lieu de nous séparer»

Le groupe franco-marocain Bab L’Bluz (La porte du Blues) vient de lancer un nouveau single intitulé «Ila Mata» (Jusqu’à quand?). Ce tube, chanté en arabe classique et tourné en vidéoclip, est, comme le qualifie le groupe, «un salam (salut) sonore, un geste de respect et de paix adressé en direction des frères et des sœurs de toutes origines».

En détail, le morceau, soutenu par le Fonds arabe pour les arts et la culture et tourné par Alden Volney, fera, selon la formation de musiciens, partie de l’album «Nayda» qui sera lancé en cette année chez Real World Records.

Quant aux paroles, elles sont, comme le précise Bab L’Bluz, inspirées de l’œuvre du poète tunisien Anis Shoshan. «L’objectif de ces paroles étant de conscientiser les esprits de la majorité des individus épris de propos racistes et considérant que certains humains sont supérieurs à d’autres voire condamnant la richesse. Le tout en mettant l’accent sur le fait que notre différence peut nous rassembler. C’est aussi un appel pour rechercher tout ce qui peut nous unir au lieu de nous séparer», exalte le groupe créé en 2018. C’est dans la ville ocre que cette formation est née du rêve de mettre en avant le guembri sur la scène musicale internationale. Ainsi, la composition de musiciens veut confirmer que cet instrument, né en Afrique, est à l’origine du Blues. Aussi, Bab L’Bluz est un hommage aux racines intarissables de la culture Gnaoua des années 70. Il s’agit également d’un groupe de Rock psychédélique marocain qui s’inspire de la tradition Gnaoua, alliant Rock, musique actuelle et musique populaire marocaine.

Tout a commencé quand la chanteuse et guitariste marocaine Yousra Mansour a rencontré en 2017 le guitariste et producteur français Brice Bottin. Tous deux passionnés de musique Gnaoua, ils décident d’apprendre le guembri. Après quoi, ils composent le premier album de Bab L’Bluz. En 2018, ils sont rejoints par leurs amis et musiciens lyonnais, Jérôme Bartholomé et Hafid Zouaoui.
Leur musique novatrice mélange la tradition musicale et les rythmes plus actuels, soit le Hassani, Blues, Gnaoua, Funk et Chaabi. Bien que la pratique du guembri soit traditionnellement réservée aux maalems, maîtres de cérémonie gnaouis, Bab L’Bluz a su élaborer une identité musicale originale. Le groupe s’est également inspiré de la musique hassanie ou de la musique maure traditionnelle, présente en Mauritanie et dans quelques pays voisins, notamment le sud du Maroc. Elle se caractérise spécialement par sa poésie connue sous le nom de «Tebraa», dans laquelle les femmes chantent pour leurs amants des poèmes d’amour, leur interprétant ainsi le Blues mauritanien appelé «attarab al hassani». Entre Gnaoua, Rock, Funk et Blues, Bab L’Bluz a rassemblé ces styles venant de différents continents, afin de créer un point de rencontre, s’engageant ainsi à chanter pour la paix, l’égalité et l’amour de par l’univers.

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