La petite ville de Moulay Driss Zerhoune, avec son authenticité jalousement préservée au fil des siècles, dispose de toutes les potentialités à même de lui permettre de faire son entrée sur la liste des destinations touristiques les plus convoitées du Maroc, écrit le quotidien britannique The Guardian. Blottie au fond des montagnes du Moyen-Atlas, cette localité paisible n’a pas trop changé à travers les siècles, contrairement aux villes avoisinantes qui ont succombé à l’industrie du tourisme, indique le journal dans un article intitulé «Les portes s’ouvrent pour la cité secrète de l’Atlas», relevant que la ville baigne dans un environnement sain, enveloppé dans une atmosphère aromatisée par les senteurs des oliviers, des dattiers et des champs de vigne.
Brossant un tableau descriptif du paysage féerique qui entoure la ville et la vue panoramique des montagnes et de l’ancienne cité romaine de Volubilis, The Guardian retrace l’histoire de la ville fondée par Moulay Idriss Al Akbar, le descendant du Prophète Sidna Mohammed, venu en 786 au Maroc, où il a unifié les tribus berbères et jeté les bases d’un puissant Royaume. Des milliers de pèlerins se rendent chaque année au Mausolée où repose Moulay Idriss pour se recueillir sur sa tombe, note le quotidien, ajoutant que la ville de Moulay Idriss Zerhoune est communément connue comme la Mecque des pauvres, qui n’ont pas les moyens de se rendre aux lieux Saints de l’Islam en Arabie Saoudite. Revenant sur l’ouverture de la ville sur le monde du tourisme, le quotidien britannique indique que des maisons d’hôtes sont en cours de construction dans la cité. Pour le Guardian, le statut de Moulay Driss Zerhoune en tant que ville spirituelle, même s’il a empêché la ville de contribuer au boom touristique du Maroc, a eu le mérite de préserver le cachet authentique de la cité.