Culture

Nancy Ajram : «Ma grossesse se déroule bien»

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ALM : Que représente pour vous cette nouvelle rencontre avec le public marocain?
Nancy Ajram : Ma présence à Casablanca est la première en son genre. La soirée a été plus que merveilleuse. J’ai eu droit à un très bon accueil de la part des organisateurs et de mes fans. D’ailleurs, j’éprouve un grand amour pour le peuple marocain. C’est toujours un bonheur de me produire au Maroc.

Les commentaires ont divergé quant à la nature du procès porté contre vous suite à un malentendu avec une agence d’événementiel. Qu’en est-il de leur véracité?
Ils sont totalement faux. De plus, j’ai publié un communiqué pour démentir ces propos. Cela a coïncidé également avec le report de la date de mon concert à Casablanca. C’est ce qui a permis davantage la propagation de ces rumeurs. Ceux qui suivent mon actualité, savent pertinemment qu’il n’est sujet d’aucun procès et que le report du concert est dû à un petit problème de santé. Mon malaise m’obligeait à prendre deux semaines de répit.

Vous avez contribué à la résurgence de «Mestaniak». Pourquoi avez-vous choisi cette chanson?
«Mestaniak» est une chanson extraordinaire qui englobe en elle un message très fin et raffiné. Sa reprise représente pour moi un hommage pour son interprète et aussi un pas vers la résurgence de ce genre de style authentique qui a marqué à un moment donné la scène musicale arabe.

Votre album a réussi à flamber les bacs. Que pouvez-vous nous dire à propos de cet opus?
La réussite de l’album est méritée. C’est le fruit de longues et minutieuses séances de travail. Comme vous le savez, je ne suis pas une artiste qui aspire à la quantité. Je préfère prendre le temps qu’il faut pour présenter au public une œuvre qui répond à son attente. La réussite a été également assurée par la qualité des collaborateurs. Tous ceux avec qui j’ai élaboré cet album sont professionnels et ont leur poids dans la sphère musicale. En plus, ils connaissent parfaitement mes choix musicaux. Je vous avoue que je me réjouis de cette collaboration et je savoure jour après jour ce succès.

Les critiques ont relevé plusieurs points communs entre «Fi hagat» et «Inta eh». Est-ce une répétition fortuite ou bien une continuité de la première chanson?
Personnellement, je ne vois aucune ressemblance technique entre les deux clips. Je dirais plutôt que c’est la thématique qui se répète. Donc systématiquement, dès qu’on aborde la trahison, l’ignorance, la violence ou autres problèmes conjugaux, les téléspectateurs trouveront une convergence au niveau du traitement de l’histoire et la conception du storyboard.

Vous vous apprêtez à lancer deux nouveaux clips. Quels sont les réalisateurs avec qui vous avez collaboré?
En effet, j’ai choisi de tourner deux nouvelles chansons de mon dernier album. La première est «Cheikh chabab» que j’ai tournée sous la direction de Layla Kanaân. Une chanson rythmique et légère qui a connu un franc succès. De même, j’ai tourné « Ya katar » un titre khaliji avec Sophie Boutros. La particularité de ce clip réside dans la participation de l’acteur syrien Kossay Khouli. Kossay est un acteur très aimé du public arabe en plus, il a un charisme singulier pour interpréter ce rôle.

Qu’en est-il du duo prévu avec Wael Kfoury ?
J’aurais aimé que cela soit vrai, mais le duo n’est tout autre qu’une rumeur qui s’est vite propagée sans pour autant connaître sa source. (Sourire).

Le public ressent une certaine maturité dans le choix de vos titres. Le mariage a-t-il changé vos orientations artistiques ?
Il est tout à fait normal que nos orientations changent au fil du temps. Il n’empêche que chaque étape a son charme. Lors de mes débuts, j’étais cette jeune fille pleine d’ambition et de vitalité. D’ailleurs, cela s’est reflété à travers mes chansons en l’occurrence «Sihr oyounou» et «Ah ou nos». Aujourd’hui, les choses ont changé. Le mariage et la maternité m’ont permis d’avoir une nouvelle vision des choses que cela soit sur le plan personnel ou professionnel. Je suis heureuse de découvrir cette nouvelle étape.

Comment se porte votre deuxième grossesse ?
Ma grossesse se déroule bien. Le fœtus et moi sommes en parfaite santé. Je prie Dieu que cette grossesse s’accomplisse dans de bonnes conditions et que je puisse accueillir ce bébé qui égayera à nouveau notre foyer.

Mila ne sera-t-elle pas jalouse par hasard?
(Rires). Il faudra attendre la naissance pour pouvoir juger. En tous les cas, mon mari et moi sommes heureux de donner à Mila une sœur ou un frère qui brisera sa solitude.

Verra-t-on votre bébé sur les Unes des magazines ?
Sincèrement, je n’ai pas de visibilité pour le moment. (Sourire).

Quels sont les points communs entre vous et Mila ?
Il est tout à fait normal que Mila me ressemble, après tout, elle est ma fille adorée. Mila est une douce et gentille petite fille. Elle a une capacité formidable à s’intégrer et à charmer les cœurs de ceux qu’ils l’entourent. (Rires).

Mila développera-t-elle un sens musical comme sa maman ?
Je l’espère bien. En tous les cas, même si elle ne suivra pas mes pas, je l’initierais au monde des rythmes et des rimes. La musique apporte de grandes valeurs à la personne donc je ne la priverai pas de cela.

Malgré l’accouchement et les grossesses, vous gardez toujours la ligne. Quel est votre secret ?
Je suis un régime alimentaire équilibré et je fais du sport régulièrement. Sans oublier deux facteurs importants qui sont la tranquillité et la sérénité.

Quels sont vos autres hobbies ?
Je suis une mordue du shopping et de sport. De même, j’aime consacrer du temps à ma famille et surtout préparer des petits plats à mon mari. Mais malheureusement, mes engagements professionnels m’empêchent de savourer ces petits moments de bonheur.

Un dernier mot pour vos fans.
Je voudrais saluer mon public au Maroc qui occupe une place particulière dans mon cœur. Par la même occasion, je le félicite pour son goût artistique somptueux et je lui dit en un mot : «je t’aime».

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