Culture

Nasser Akabab, un nouveau visage bientôt sur les petits écrans

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A l’entendre parler, sa voix est suave. A lui parler, l’interlocuteur découvre pourtant une force tranquille. Nasser Akabab, lauréat en marketing de l’ENCG de Casablanca et vif passionné depuis l’enfance pour le théâtre et le cinéma, finit par réaliser son rêve en devenant acteur.  

«J’aime faire ce que j’aime !», avance-t-il en justifiant le choix de l’Isadac où il étudie en dernière année. Une formation qui lui permet, selon ses dires, d’acquérir une expérience technique et professionnelle. «Je préfère avoir les bases. J’attends d’apprendre à l’institut avant de m’afficher à la télévision», enchaîne Nasser qui participe à la nouvelle série ramadanesque «Rdat El Walida» de la réalisatrice Zakia Tahiri. «Dans cette œuvre télévisée, je joue le rôle d’un voyou qui sort de prison et vend de la drogue», détaille le nouveau talent, âgé de 27 ans. A vrai dire, il n’est pas évident pour un jeune de persuader une réalisatrice comme Zakia Tahiri. Or Nasser y va doucement mais sûrement. «Je l’ai convaincue par mon jeu. Après un deuxième casting, il y a eu une connexion entre nous deux», indique Nasser à propos de la réalisatrice en précisant qu’il essaie d’être à l’écoute pour interpréter le rôle demandé. Aussi, le jeune acteur, originaire d’Ouarzazate, semble avoir un esprit marketeur qu’il garde de sa formation à l’ENCG. De quoi convaincre tout interlocuteur dans tout domaine.     

Outre «Rdat El Walida», Nasser prend part à la nouvelle série ramadanesque «Allah ysameh» du réalisateur Mohamed Ali El Mejboud. «J’y joue le rôle d’un businessman class», indique le jeune artiste qui fait entre-temps assez d’improvisation théâtrale à Paris et au Maroc et qui ne compte pas s’arrêter à ce niveau-là. «J’ai envie d’évoluer en art», confie Nasser en livrant une vision sur le domaine. «On peut changer beaucoup de choses par l’art qui permet de voir la vie autrement», enchaîne-t-il en se projetant dans l’avenir. «Je me dévouerai pour ma passion. Aussi, j’aimerais bien vivre de nouvelles expériences avec le public et d’autres réalisateurs. Je veux également toucher à un maximum de choses sans me poser de limites», poursuit Nasser en s’exprimant sur une démarche à adopter dans le milieu artistique. «Je pense que chacun doit avoir la maturité de pouvoir aider les autres», estime-t-il en faisant allusion à son désir d’apprendre auprès d’autres artistes chevronnés. Bon vent!

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