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Neta El Kayam ressuscite le patrimoine judéo-marocain en différentes mélodies

© D.R

Elle vient de lancer un nouveau mini-album

Un bel hommage à l’héritage judéo-marocain. Rendu par la chanteuse juive, berbère et marocaine, Neta El Kayam, dans son nouvel EP (extended play), cet honneur met en valeur trois morceaux issus de ce patrimoine époustouflant. Produit par le musicien Amit Hai Cohen, qui forme, avec elle, un duo qui explore, dans le nouvel opus, «les passerelles entre mélodies pop et jazz, sample électro, et rythmes d’Afrique du Nord», ce mini-album est composé de covers de célébrissimes œuvres. D’abord, le premier morceau, «Hak a Mama», classique de la chanson traditionnelle, a été chanté par la grande Cheikha juive marocaine Zahra El Fassia dans les années 20. Neta El Kayam, qui indique que dans cet hommage, il y a «un air du pays, des racines, du passé», a chanté pour la première fois cette chanson sur scène au Maroc en 2013, lors du Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira. Dès lors, c’est devenu un tube, interprété des dizaines de fois et visionné sur le Net par des millions de personnes. «Dans une vibe hip-hop, ce morceau sort pour la première fois en single», exalte l’auteure, compositrice et interprète.

Le deuxième morceau étant «Muhal Nensah», une chanson d’amour des années 60 du musicien Sliman Almagribi (Shlomo Ben Hamu). Neta et son groupe ont joué et enregistré ce morceau dans une version électrojazz pour la sélection «Indie City Jerusalem». Après l’effet viral de cette vidéo, ce morceau est enfin sorti en single. Enfin, le morceau «Muima» est basé sur un poème de Moshe Ben Hamu, enregistré dans les années 70 par la chanteuse Jasmine Almagribia. Neta se l’approprie en créant dans une atmosphère musicale contemporaine une allégorie entre l’abandon de la mère et l’oubli de la langue et des trésors du passé.


Et c’est pendant le confinement que cette artiste, qui a gagné en renommée internationale de par les nombreuses œuvres qu’elle a faites ces dernières années, a décidé d’enregistrer son nouvel EP. «Nous n’avions jamais le temps, vu le nombre de concerts l’année. Ce confinement nous a permis de nous poser et de mettre en boîte toutes les reprises qu’on a eu plaisir à jouer un peu partout dans le monde», confie la musicienne.
Et ce n’est pas tout. Elle est, avec Amit Hai Cohen, à l’affiche de «Dans tes yeux je vois mon pays» de Kamal Hachkar, un documentaire sur le retour au pays et la quête des racines, et du passé.

Pour rappel, Neta a fait vibrer l’axe Jérusalem-Casablanca en montant sur les scènes les plus prestigieuses, entourée des plus grands orchestres et musiciens. Déjà, elle a reçu de nombreux prix, notamment le prix ACUM et le prix Sami Michael. Aussi elle a été nominée aux Ophir Oscars pour son rôle principal dans la comédie musicale ‘’Red Fields’’ (Mami) en 2019.

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