Après son projet «Al Maskout» (Le tu) qui se veut de hisser l’art du make-up cinématographique, l’artiste marocain Oussama Almouhandiz vient de lancer un autre appelé « Lalla Aïcha » qui guette le même objectif. Les deux étant mûrement réfléchis à l’issue d’une formation initiée lors du festival «Talweek-end» organisé tout récemment à Agadir en partenariat avec l’Institut français. D’après l’artiste, le projet «Lalla Aicha» est « inspiré des coutumes, croyances et mythologies marocaines». ««Lalla Aïcha» est une créature dont la moitié est animale tandis que l’autre est humaine», avance-t-il en rappelant la participation des étudiants de l’atelier du maquillage cinématographique lors du festival. Par la même occasion, M. Almouhandiz ne manque pas de faire la différence entre le make-up cinématographique et les effets spéciaux. Dans ce sens, il se veut clair. «Les effets spéciaux sont un art qui a recours aux accessoires au moment du tournage», explique-t-il. Il donne ainsi l’exemple de membres, de sang artificiels et d’ailes, etc. «Quant au maquillage cinématographique, il consiste à introduire des changements à la forme des personnages par le seul make-up sans accessoires. Généralement, il est utilisé dans les films qui n’ont pas assez de budget», précise l’artiste en rappelant le manque d’écoles dédiées à l’enseignement de cet art au Maroc. Hormis quelques formations et ateliers, ce genre d’écoles est plutôt disponible dans d’autres continents.