Culture

Nouveau recueil: La parolière Naima El Melkaoui illumine l’existence obscure par la couleur

© D.R

Bien que l’obscurité ne soit pas susceptible d’avoir une couleur, la poétesse et artiste-peintre marocaine, Naima El Melkaoui, l’en a doté.

Dans son nouveau livre, «La couleur de l’obscurité», conçu de paroles en dialecte marocain, l’auteure, s’inspirant de son expérience d’artiste-peintre, aborde ses expériences artistiques, humaines et son vécu. A commencer par la douleur éprouvée suite à la perte de son père qui se voit dédier ce livre édité chez Dar Attaouhidi avec le soutien du ministère de la culture.

A propos de son expérience artistique, Naima El Melkaoui évoque sa passion pour la couleur. Chose qui est évidente pour la poétesse, également artiste-peintre, illustrant la couverture de son recueil de l’une de ses toiles. Cet attachement à la couleur est également exprimé dans la préface par l’auteure, poétesse et journaliste, Fatiha Nouhou, amie de Naima El Melkaoui qui lui dédie, à son tour, un poème dans «La couleur de l’obscurité». «L’artiste-peintre, Naima El Melkaoui, a allié la couleur à l’obscurité en laissant libre cours à sa palette pour illuminer l’existence sombre», précise Fatiha Nouhou à propos du livre de Naima El Melkaoui qui véhicule également des visions existentialistes à propos de certains phénomènes sociaux, voire de comportements humains.

Pour ce faire, la parolière Naima El Melkaoui, installée en France, adopte tantôt un sens de l’humour, comme c’est le cas pour le poème «Lkourssi» (ou la chaise)  tantôt des paroles semblant au ton sérieux à l’instar de «Lmektab » (le destin).
Ceci étant, Naima El Melkaoui  serait, comme l’indique le poète Mourad El Kadiri, «l’une des rares poétesses à écrire en darija».
Pour sa part, le poète Ahmed Lemsyeh estime que «le choix de poèmes courts semble artistique». A propos de la langue utilisée dans le recueil, le poète trouve qu’elle n’abonde pas dans le sens de la popularité et le caractère classique à la fois. D’ailleurs, les poèmes ne font pas, aux yeux du poète, l’écho de paroles communément admises dans le quotidien des individus.

Aussi, la poétesse qui allie, selon Ahmed Lemsyeh, le récit aux images poétiques, est  «fort présente de par sa voix, l’écho de son âme en se mettant à l’écoute de l’interaction de son for intérieur avec sa propre structure et avec le monde extérieur». C’est donc une œuvre dont la lecture serait d’un bon apport de par la sagesse des paroles qui y sont véhiculées.

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