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Olivier Galan : «La pandémie ne nous permet pas d’inviter des personnalités littéraires et culturelles françaises»

© D.R

Entretien avec Olivier Galan Directeur de l’Institut français (IF) de Tanger

ALM : Quelles sont les activités programmées par l’IF de Tanger pour le lancement de cette saison ?

Olivier Galan : En effet, cette rentrée connaît la programmation d’un ensemble d’activités et de rendez-vous, qui sont en train de redémarrer pour les enfants et les adultes. La bibliothèque rouvrira ses portes début octobre. Cette rentrée prévoit des spectacles avec des petits formats à destination des enfants. Nous programmons également des cours de langues qui redémarreront à partir du 4 octobre. La galerie présentera, elle, une belle exposition d’Ernest Pignon-Ernest dans le cadre d’un parcours des arts, organisé avec 12 galeristes de Tanger.

Comment avez-vous eu l’idée du Salon du livre après deux ans d’absence de votre programmation ?
Nous n’avons pas pu organiser le Salon du livre en 2020 et en 2021.
Nous avons envisagé de l’organiser cette année et en fait la pandémie de Covid-19 ne nous permet pas aujourd’hui d’inviter des personnalités littéraires et culturelles françaises et de déployer l’ensemble des moyens comme auparavant. On a quand même souhaité renouer avec cette dynamique et organiser une journée de réflexion littéraire culturelle le 13 novembre avec la participation des intellectuels, des philosophes, des écrivains et des artistes.

Est-ce que ce salon garde le même objectif que les précédentes éditions?
Cet événement garde ses grands objectifs d’apporter cette ouverture d’esprit, d’échange d’idées, de réflexion, du plaisir, de découverte,… Nous allons organiser une journée de réflexion littéraire culturelle, d’écrivains et d’artistes, mais en l’absence des éditeurs et des libraires. Nous programmons trois tables rondes: une le matin et deux l’après-midi. Le thème de la première table ronde portera sur la culture en période de Covid-19, sur les incidences de la pandémie et comment s’y réadapter. Le deuxième thème portera sur la société dans la pandémie avec les problèmes économiques et de mobilité en cette période extrême et le troisième thème sur l’après-pandémie avec les leçons tirées et des questions soulevées suite à ce bouleversement. Nous proposons de petits spectacles entre ces tables rondes et qui seront destinés à tout le public.

Etes-vous satisfaits de la présence de l’IF dans la région du Nord ?
Nous sommes très présents à Tanger et Tétouan et nous donnons des cours à Al Hoceima et à Larache. Le français reste une langue très présente et de plus en plus développée dans la région. Nous travaillons avec les acteurs locaux, les institutions et des associations. Donc nous contribuons à faire aimer la langue, la culture, nos valeurs dans une relation de réciprocité.

Quels sont les nouveaux partenariats conclus par l’IF de Tanger dans le domaine éducatif ?
Nous avons signé, cette année, une convention pluriannuelle avec l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima portant sur la formation d’enseignants et d’éducateurs pour l’apprentissage et une meilleure maîtrise du français. Nous travaillons déjà beaucoup avec l’université, les écoles, l’Institut national des beaux arts, l’Ecole nationale d’architecture de Tétouan, … avec qui nous avons des liens forts et sommes en relation continue avec l’organisation des débats et des formations à destination des élèves.

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