Les enfants parlementaires ont brillé par leur participation active aux débats organisés par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire au Salon international de l’édition et du livre (SIEL), qui s’est tenu du 17 au 27 avril à Rabat.
Dans un communiqué, l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE) indique que ces rencontres ont été l’occasion d’informer les enfants parlementaires sur le rôle et les missions du Conseil et de les rapprocher du domaine de leur travail.
À travers les échanges avec des experts, les enfants parlementaires ont abordé des problématiques liées aux droits de l’enfant, à la justice pour mineurs et à la protection judiciaire des enfants.
Ces rencontres ont notamment été l’occasion d’interroger le pouvoir judiciaire sur des problématiques liées, entre autres, au mariage des mineurs et les éléments et les conditions sur lesquels un juge se base pour autoriser le mariage d’un mineur, poursuit la même source.
Les enfants parlementaires ont également soulevé la question des mécanismes et procédures à adopter pour accélérer la mise en œuvre d’une justice adaptée aux enfants. À travers leur intervention, ils ont appelé à plus d’efforts pour parvenir à une justice respectueuse des droits de l’enfant.
Intervenant à cette occasion, la vice-présidente de l’ONDE, Pr Ghizlane Benjelloun, a affirmé que la justice ne peut être adaptée aux enfants que si elle tient compte de leur santé mentale.
Considérant la santé mentale comme la boussole de la protection judiciaire de l’enfant, Pr Benjelloun a estimé que «la justice ne peut contribuer à la préservation des droits des enfants que si elle prend en considération les blessures et traumatismes induits par une violence, une maltraitance ou même le processus judiciaire lui-même».