Paru chez La Croisée des Chemins «La vie a plus d’imagination que toi» : Le récit intime et inspirant de Najat Vallaud-Belkacem

La Croisée des Chemins, en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), publie l’édition marocaine de l’autobiographie de Najat Vallaud-Belkacem, l’ancienne ministre française qui n’a jamais nié sa double culture.

Publié initialement en 2017 aux éditions françaises Grasset, «La vie a plus d’imagination que toi», une autobiographie de l’ancienne ministre française Najat Vallaud-Belkacem, vient de paraître chez la maison d’édition marocaine La Croisée des Chemins. Il s’agit du récit d’une femme aux confidences rares et au témoignage précieux. A travers ce livre, Najat Vallaud-Belkacem évoque son enfance au Maroc, sa jeunesse dans les quartiers Nord d’Amiens, la découverte de la lecture, la conquête de la liberté à Paris et les premières responsabilités à Lyon… Mais aussi l’origine de ses engagements, la vie dans l’arène politique et sous la lumière médiatique, le sens de ses combats.

Née au Maroc, à Béni Chiker, la petite Najat Belkacem ne s’imagine pas, quelque trente ans plus tard, endosser les responsabilités de trois ministères successifs en France où sa famille s’est entre-temps installée. Najat n’élude aucun des combats extérieurs comme intérieurs, qui accompagnent une telle traversée de mondes eux-mêmes en proie au doute. Loin des images toutes faites, une plongée dans un parcours infiniment humain et infiniment inspirant.

«Je sais bien, je m’étais juré que je ne raconterais pas, jamais. Que je garderais pour moi ce qui n’appartient qu’à moi. Mais je ne m’appartiens plus tout à fait: pourquoi et comment je suis devenue française semble poser un problème, dans un pays traversé par les doutes Alors, d’autres ont pris le relais, comblent les silences, racontent, imaginent, affabulent», écrit Najat Vallaud-Belkacem. Et d’ajouter : « Il faudrait laisser dire, comme toujours. Mais ma petite histoire privée est devenue publique. Une histoire française, parce que je suis ministre de la République, que j’ai porté la parole de mon pays et que, parfois, on lui prête mon visage. Ni belle, ni sale, juste une histoire vraie dont j’ai bien voulu qu’elle dise un peu de moi, pour autant qu’elle dise un peu de la France».