Culture

Passage à 44 rôles principaux pour la consistance de «1001 nuits»

© D.R

ALM : Qu’est-ce qui vous a incité à réaliser une 2ème saison de «Mille et une nuits» ?

Anouar Moatassim : C’est la volonté de faire mieux. Je suis un éternel insatisfait. Ce qui me motiverait davantage c’est d’aller jusqu’à 10 saisons. Même dans le conte, Shéhérazade ne terminait jamais ses histoires. L’idée, à travers une 2ème saison de la série, est de mieux montrer notre patrimoine marocain.  

Et pourquoi un changement de casting ?

Il fait bon de changer ! (rires). En fait, ce changement c’est pour innover. Pour rappel, la série comptait, l’année dernière, 32 personnages principaux. Cette année, on a non seulement innové mais aussi augmenté  le nombre des personnages principaux qui est passé à 44. C’est pour donner plus de consistance à la série. En ce qui concerne le personnage de Shéhérazade, Nadia Kounda était formidable dans la première saison. Pour la deuxième, j’ai fait différents castings et mon choix s’est porté sur Biba Ayach. Et lorsque je choisis une personne c’est pour son talent et background.

Qu’en est-il du tournage ? Où en êtes-vous ?

Nous filmons et montons à la fois. Pour rappel, nous avons tourné à Agadir et Marrakech entre autres. Et le décor c’est trois fois plus que l’an dernier. Aussi, une série comme «Mille et une nuits» nécessite la mobilisation d’environ 140 personnes sans compter les figurants.  

Un travail pareil exige un investissement énorme…

(Rires). Concrètement, la télé marocaine n’a pas les moyens de faire des séries aussi  ambitieuses. Si le réalisateur n’est pas rêveur et si la production ne le suit pas, tout est bousillé. Pour ma part, j’ai ma propre maison de production pour faire ce que je veux. A titre d’exemple, quand je réalise des personnages historiques à l’instar de la série «Notre histoire, notre fierté», je réalise mes rêves. Et pour répondre à votre question concernant le budget, je dirais que je mets tous les moyens qu’on me donne à disposition. Bien évidemment, je garde une marge légale pour ma propre production.

Quid de l’action judiciaire entre vous et la productrice, Sofia Aghilas, autour du concept des «Mille et une nuits» ?     

L’affaire est toujours au tribunal. Cette personne a voulu nuire à ma réputation. Même la chaîne avait démenti. Pour sa part, elle a continué dans ses mensonges. Elle a perdu 3 fois, intenté des appels du même nombre comme elle a changé d’avocat pas mal de fois. En tout cas, il y a eu du bruit autour de cette affaire qui a fait pschitt.    

Des projets ?

Après «Mille et une nuits», je continuerai sur «Notre histoire, notre fierté», notamment le personnage d’Al Mansour Eddahbi entre autres.

 

 

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