"J’étais présente quand le Dr Cléret et son épouse ont commencé à lire la traduction de l’entretien accordé à ce journal. La première réaction de Mme Cléret était de contester des extraits de l’interview et de cocher les passages qui posaient problème", a indiqué Mme Marie-Rose Belgodère dans une déclaration à la MAP, ajoutant que les époux Cléret ont "tout de suite exprimé la nécessité de faire un rectificatif ou un démenti".
Selon Mme Belgodère, "Mme Cléret ne comprenait pas non plus le fait que c’est son mari qui était cité dans l’interview alors que c’est elle qui avait principalement parlé avec la journaliste". "Mme Cléret était choquée par des extraits contenus dans l’entretien publié", a affirmé Mme Belgodère, une amie des époux Cléret "considérée comme un membre de la famille", selon elle.
Dès la lecture de l’entretien, "ils ont commencé à en réfuter des extraits et ont voulu rédiger tout de suite un démenti", a-t-elle ajouté, soulignant que Mme Cléret "semblait assez désemparée par ce qu’elle avait pu lire".
Dans une mise au point parvenue à la MAP, le Dr François Cleret s’était déclaré surpris par la publication sur les colonnes de l’hebdomadaire "Al Ayyam" de ladite interview.
Le Dr Cleret avait affirmé que le fond et la forme de cette interview, publié le 6 novembre, était "complètement loin de la réalité", soulignant qu’en aucun cas, il ne s’est entretenu avec la journaliste d’+Al Ayyam+ "et encore moins répondu à ses questions ou révélé quoi que ce soit".
L’essentiel de cette interview avait été "réalisé avec mon épouse qui, à son tour en conteste et le fond et la forme", avait écrit notamment le Dr Cleret précisant qu’il venait de subir un infarctus et que son état de santé était tel qu’il ne pouvait supporter un long entretien avec la journaliste de l’hebdomadaire marocain. "Je lui ai simplement dit bonjour avant de me retirer pour me reposer, la laissant s’entretenir avec mon épouse", avait-il précisé.
Le Dr Cleret et son épouse "contestent par conséquent l’ensemble du contenu de cette prétendue interview particulièrement les passages les plus tendancieux qui nous ont été injustement attribués et qui ont pu léser les nombreuses personnes citées", avait indiqué la mise au point.