Culture

Portrait : Laïla Lamrini, une étoile du Malhoun

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Forte d’une formation musicale acquise auprès de grands maîtres, Laïla Lamrini poursuit avec succès et grand talent son parcours de chanteuse de Malhoun. Elle a effectué, dernièrement, une émouvante et belle prestation dans le cadre du dernier Moussem culturel international d’Assilah. Comme à son accoutumée, l’artiste meknassie a séduit le public zaïlachi par son interprétation des qassidats du Malhoun et du Gharnati et de quelques morceaux de la musique arabo- andalouse. Considérée parmi les belles voix féminines de Malhoun, Laïla Lamrini a réussi à imposer son style sophistiqué tout en continuant à poursuivre sa formation académique. Elle s’est fait remarquée lors de nombreux événements artistiques organisés au Maroc et à l’étranger. Elle s’est vue enchaîner ses grands succès en se produisant à l’Institut du monde arabe de Paris, à l’Opéra de Dijon ainsi qu’à d’autres prestigieux théâtres en Europe, dont ceux d’Amsterdam et Vienne. Elle s’est distinguée en 2010 lors de grandes manifestations artistiques organisées notamment au Texas, Washington, Bahreïne et Qatar. Par ailleurs, l’artiste Laïla Lamrini est parmi les rares chanteurs ayant réussi à fusionner entre le patrimoine traditionnel marocain et le jazz entre autre lors du onzième festival de Chellah tenu sous le thème «Femme et jeunesse». Elle a chanté en compagnie de la chanteuse lyrique française, Françoise Atlan, lors de la soirée artistique organisée en 2005 au théâtre Tropentheater à Amsterdam. Elle s’est produite en 2006 à Toulouse en duo avec le grand jazzman français Jean- Marc Padovani. L’artiste Laïla Lamrini a aussi obtenu plusieurs distinctions dont le Premier national et le Prix d’honneur dans l’art du Malhoun. Native de Meknès, Laïla Lamrini est issue d’une famille de mélomanes. Elle dit que son enfance fut bercée par les musiques classiques et traditionnelles marocaines en particulier celle du Malhoun. La petite Laïla a ainsi vu naître en elle sa passion musicale. Elle aimait apprendre et chanter des anciens morceaux du répertoire du Malhoun. Pour développer sa passion, Laïla Lamrini, s’est inscrite pendant son enfance au Conservatoire de musique. En plus de sa maîtrise du chant traditionnel, la chanteuse meknassie a appris à jouer du luth et du piano. Elle se dit chanceuse d’avoir côtoyé les deux grands maîtres, à savoir le défunt Haj Houssein Toulali et Mohamed El Ouali, qui l’ont initiée aux règles de base du chant religieux de Madih et Samaâ. En plus de sa carrière artistique, Laïla Lamrini exerce comme enseignante de musique et donne des masters classe autour de la musique traditionnelle en particulier le Malhoun au Maroc et à l’étranger. Connue pour son engagement dans l’action sociale, l’artiste meknassie ne rate aucune occasion pour participer aux manifestations artistiques organisées au profit d’œuvres sociales et humanitaires.

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