Culture

Portrait : Souad Bahéchar, la passion d’écrire

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Souad Bahéchar parle de son dernier roman comme de l’un de ses enfants. Avec beaucoup de tendresse. «Le concert des cloches» figure parmi les livres les plus vendus lors de cette 12ème édition du Salon international de l’édition et du livre à Casablanca. Dans ce pavé de 320 pages, Souad Bahéchar relate l’histoire d’une jeune femme affrontant les vicissitudes de la vie (voir encadré). Et c’est plutôt ce genre d’histoires qui passionne le plus cet écrivain.
Dans son premier roman paru en février 2000, «Ni fleurs ni couronnes», elle raconte la vie tourmentée d’une fillette dans un village éloigné. Un récit qui a remporté le Grand Prix Atlas 2001, en ex æquo avec «Les clandestins» du jeune écrivain Youssef Amine Alami. Le jury avait apprécié particulièrement «l’intrigue parfaitement maîtrisée» de «Ni fleurs ni couronnes». Ce roman édité chez «Le Fennec» a été traduit en allemand, en 2003, chez «BTB Verlag». Née au début des années 1950, à Casablanca, Souad Bahéchar poursuit ses études supérieures en France.
Et c’est à la prestigieuse université de la Sorbonne qu’elle décroche son DEA (diplôme des études appliquées) en art et en archéologie. De retour au Maroc, Souad Bahéchar s’ installe à Tanger où elle enseigne durant des années l’histoire de l’art à l’Institut supérieur du tourisme. Passionnée et enthousiaste, elle a également occupé le poste de conservateur du musée national de la Kasbah.
En multipliant les expériences, cette maman de trois enfants voulait enrichir son capital connaissance avant de se vouer entièrement à sa passion, l’écriture. C’est ainsi qu’elle consacre le plus clair de son temps à ses romans, depuis son départ de la direction de la galerie d’art «Tanjah Flandria Art Gallery». 
«C’est vrai que mon premier roman «Ni fleurs ni couronnes» a été édité en 2000, mais mon «entrée en écriture» remonte en fait à la fin des années 1980», raconte Souad Bahéchar. Fière d’être la première femme qui a obtenu le Grand Prix Atlas 2001, elle dédie cette récompense à toutes les femmes. «Pour moi, cette consécration est une victoire pour l’ensemble des femmes», explique-t-elle.
À Tanger, Souad Bahéchar est en train de préparer une nouvelle surprise à ses lecteurs : « je prends l’écriture au sérieux. C’est pour cette raison que la sortie de mon prochain roman est prévue dans pas moins d’une année ». De cette nouvelle œuvre, elle n’en dira pas plus.

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