Culture

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Oumnia tourne un nouveau clip
Pour Oumnia, l’année 2005 a été artistiquement positive. Elle a participé à différents festivals. Son passage à l’Opéra du Caire a été vivement applaudi.
Elle y avait interprété des chansons de grands maîtres arabes, marocains et égyptiens en particulier. Elle a également participé au Festival d’Amsterdam au cours de l’année précédente. L’année 2006 sera également riche en spectacles et en nouveautés.
A la fin du mois de janvier, elle se déplacera en Egypte pour le tournage du clip de sa dernière chanson, qu’on pourra découvrir d’ici quelques mois. En février, Oumnia sera en France.
Elle donnera une grande soirée le 15 du mois prochain à Paris. « Je suis en train de préparer une grande soirée parisienne.
C’est sûr que j’aurai par la suite d’autres spectacles à animer. D’ici là, je vais me concentrer sur mon nouveau clip », déclare Oumnia.


Hanane Fadili, éventuel retour sur scène
Hanane Fadili promet un retour à la scène artistique marocaine. Elle a, en effet, reporté son voyage au Liban pour se consacrer au théâtre et à la mise en scène. Hanane Fadili espère retrouver son public marocain au cours de cette nouvelle année. Elle prévoit également de reprendre son émission humoristique à la télévision. Elle est actuellement en train de renégocier son « Hanane show » avec la deuxième chaîne nationale (2M). « ça sera en fait un come-back à la deuxième chaîne marocaine. L’idée, c’est de reprendre le show qui a été interrompu. Je n’ai pas encore eu de confirmation de la part de 2M, mais si tout se passe bien et si on se met d’accord, le rendez-vous serait hebdomadaire », précise Hanane Fadili. L’humoriste vient tout juste d’achever sa tournée au Koweït et au Bahreïn où elle a présenté ses derniers spectacles.


Les musiques de chambre d’Essayad
Le compositeur Mohamed Essayad est en pleine écriture de la partition«Al Baissine», ou les malheureux en arabe. Ce morceau musical aux tonalités méditerranéennes s’inspire de la situation des musulmans du quartier arabe de Grenade.
Une musique de chambre que l’artiste compte présenter dans l’un des plus grands festivals de musique contemporaine en Europe. Il s’agit de « Musica ».
Un événement qui se déroulera dans deux ans à Strasbourg en France. « C’est une musique que j’ai composé pour mon ami argentin Pablo, un guitariste de renommée», nous explique le compositeur. On l’aura compris, les cordes pincées seront à l’honneur dans cette partition qui verra la participation des interprètes de l’ensemble «accroche notes» spécialisé dans la musique contemporaine.
L’autre partition en préparation pour le compositeur, une reprise de « voix interdites » d’Abou Hussein Al Halaj.  Cette musique va participer prochainement dans un festival à Dijon.


Soumaya Abdelaziz au four et au moulin
La chanteuse et poète Soumaya Abdelaziz est sur plusieurs fronts. De la musique à la poésie, en passant par l’écriture de scénarios, cette artiste vient d’animer une lecture de poésie dans une maison de jeunes à Ait Ourir, une localité au pied de l’Atlas. « C’était un après-midi poétique en présence de certains poètes étrangers comme le Libanais Ismaël Hamad résidant à Essaouira depuis une trentaine d’années », souligne Soumaya Abdelaziz.  Avant cette participation, la chanteuse s’était rendu aux rencontres transsahariennes du film à Zagora. Soumaya Abdelaziz s’est dite désolée de remarquer que seuls les touristes étrangers profitent de cette région. « C’est malheureux lorsqu’on constate qu’une région sublime comme celle-ci, est désertée par ces siens, les Marocains, et que les étrangers sont plus nombreux à s’y rendre », s’insurge l’artiste. Elle ajoute : «nous avons un paysage sublime, mais il n’est pas exploité ». Ces propos sont une manière pour la chanteuse de montrer son engagement pour la cause de son pays.


Salaheddine Benmoussa chez les almohades
Le 13 janvier est une date décisive pour Salaheddine Benmoussa. Il se rendra à Marrakech pour tourner son personnage du wali dans le nouveau long-métrage de Said Naciri. Il s’agit du film «Abdou chez les Almohades ». Ce film se situe dans la lignée des « Bandits » puisqu’il prône le style comique. Encore une fois. Un genre que Said Naciri affectionne. « C’est l’histoire d’un homme des temps actuels qui débarque par miracle et à son insu, chez les « Almohades », une dynastie du XVIème siècle », nous explique Salaheddine Benmoussa. Cet acteur a déjà travaillé aux côtés de Said Naciri, notamment dans la sitcom du ramadan dernier « R’bib ». En attendant de se rendre dans quelques jours à Marrakech, Salaheddine Benmoussa prend un malin plaisir à imprimer les pièces qu’il avait lui-même écrites dans les années 70 et qui lui avaient créé des ennuis avec les services de sécurité à l’époque. Ces pièces en question intitulées : « Le jeu » et «Le têtu » étaient en effet engagées. « J’ai passé des nuits au commissariat à cause de ces pièces ». Aujourd’hui, il ne s’agit pas encore pour le comédien de les publier, mais plutôt de les redécouvrir à nouveau.



Malak : la chanson du défi
L
a chanteuse Malak, résidante en Egypte, est venue célébrer la fête du sacrifice auprès de sa famille au Maroc. En fait, cette artiste a souhaité faire d’une pierre deux coups. Malak a préféré honorer ses engagements professionnels dans son pays d’origine avant de retourner en Egypte pour accepter les propositions des producteurs sur place. L’artiste est en pleine préparation de son prochain album dont cinq chansons sont déjà prêtes. Parmi ces titres figurent la chanson « Lemen Nbouh » composée par Moulay Ahmed El Alaoui et qui a remporté le prix des meilleurs paroles au concours de la radio marocaine. Cette consécration a donné à la chanteuse beaucoup plus de confiance et la motive pour ses prochains projets. « Je ne pourrais rentrer en Egypte qu’une fois l’album achevé, il me manque aujourd’hui uniquement deux chansons » rappelle la chanteuse. Cette dernière tient toujours à son petit rêve : devenir une actrice. Elle a déjà accepté auparavant des rôles dans des feuilletons égyptiens et attend son retour au pays des
Pharaons pour pouvoir signer d’autres contrats que les producteurs sont nombreux à lui proposer.


Rachid Kasmi en séminaire
L
e cinéaste et responsable de la programmation cinéma de l’Institut Goethe de Rabat prépare un séminaire sur le jeune cinéma au Maroc. Cet événement aura lieu du 24 au 30 janvier à Venise en Italie.
Des sociologues et politologues marqueront leur présence à cette manifestation. Rachid Kasmi sera le seul cinéaste à faire une intervention sur la jeune génération de cinéastes marocains. «  Le paysage cinématographique changé depuis le 4ème Festival national du film à Tanger qui a eu lieu en 1994 », déclare le cinéaste. C’est en tant qu’enseignant que Rachid Kasmi fera son intervention à Venise. Pour ceux qui ne le connaissent qu’en tant que documentariste, Rachid Kasmi est également professeur de cinéma à l’Institut supérieur de la communication audiovisuelle à Rabat.
Concernant ses projets personnels de films, le cinéaste en question vient tout juste d’achever son documentaire « Little maestro ». Une oeuvre qui part à la recherche d’un jeune maestro d’Ahidouss au Moyen Atlas et qui revient sur les traces de Moha Oulhoucine Achibane.

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