Culture

Potins

Big voit grand
L’artiste Big, membre du groupe de rap 100% marocain « Mafia-C » est à la recherche du financement pour son tout dernier album en date. Un album en solo intitulé «Lmgharba Tal Mout» autrement dit « les Marocains jusqu’à la mort ». Après avoir travaillé pendant pas mal de temps au sein du groupe Mafia C, aujourd’hui Big bosse en solo. Tout comme les autres membres d’ailleurs. « Le groupe s’est dissolu pour des raisons professionnelles et aujourd’hui chacun voit son avenir propre » explique le musicien.
En attendant que sa recherche des sponsors pour éditer son album aboutisse, Big déclare à ALM, que la sortie d’une compilation de ses chansons rap avec celles d’autres voix résidents à l’étranger est sortie en fin décembre à Paris.
Sous le titre « Au-delà de Gribral-art » cette compil « est un album concept des Marocains vivant au Maroc et d’autres beurs qui parlent de leurs vision de leur pays d’origine » déclare Big. Une façon selon lui d’améliorer le statut de l’artiste dans son pays.
Un rap engagé que Big ne délaisse pas.

La culture du Sud : le cheval de bataille de Brahim El Haissen
L’écrivain, poète et peintre saharaoui, Brahim El Haissen travaille d’arrache-pied sur son troisième ouvrage intitulé «L’identité du Sahara ». Un livre en arabe qui s’attache au traitement des aspects identitaires de la culture hassanie. « Ce livre parle de toute la structure sociale au Sahara », explique le chercheur. Parmi les points traités par ce chercheur, figurent entre autres l’axe des traditions et de rites, la religion ainsi que le droit traditionnel. S’étalant sur une centaine de pages, ce livre est le troisième du type de Brahim El Haissen. Cet écrivain et chercheur connaît tous les tréfonds de sa région du Sud. Une région où il est né et qu’il connaît par cœur. Il a essayé par sa plume de transmettre au grand public toute cette richesse de l’art et des traditions sahraouis. L’écrivain en question est également peintre et critique d’art.

La santé de Souad Nasr défraie la chronique
L’état de santé de Souad Nasr fait l’objet de plusieurs manipulations de la part de ses médecins traitants. En fait, cette comédienne égyptienne de renom avait intégré une clinique de chirurgie esthétique de la capitale pour une opération esthétique. L’anesthésie que ses médecins lui ont injectée l’aurait plongée dans un coma.
Mais le plus grave dans toute cette affaire qui a fait la une de tous les magazines et les journaux « people » égyptiens c’est que son médecin traitant, un dénommé Mahmoud Ghallab l’aurait prise en photo dans son état d’inconscience. Faisant fi de toute la déontologie de la profession, il cède ces photos à une chaîne de télévision égyptienne qui a diffusé ces images dans l’émission « la maison, ta maison ». Ce qui a provoqué la colère d’un groupe d’artistes égyptiens. Ils n’ont pas manqué de montrer leur mécontentement en publiant un communiqué dans lequel ils se soulèvent contre le comportement de ce médecin. Un comportement qualifié d’anti-déontologique, contre l’éthique de la profession et qui nuit à la réputation de Souad Nasr.

Le cinéma expérimental de Narjiss Tahiri
Un nouveau nom vient de s’ajouter à la liste des réalisatrices marocaines. Narjiss Tahiri est une jeune cinéaste formée à l’Ecole supérieure de la réalisation audiovisuelle (ESRA) à Paris. Elle a été aperçue par ALM à l’occasion d’une avant-première d’un téléfilm à Casablanca.
Ce jeune talent, diplômé depuis deux ans déjà, a fait part de son souhait de construire sa carrière cinématographique dans son pays natal quoiqu’elle croit profondément à l’universalité de cet art. « La notion de frontière n’est pas très importante à mon avis, puisque c’est la nature du travail qui compte et non le lieu de résidence de l’artiste», nous confie Narjiss. Une façon de dire que la notion de frontière ne doit pas être le premier facteur déterminant la création cinématographique.
La cinéaste est en phase de montage de son court-métrage de 13 minutes «L’Homme qui court». «C’est un mélange de ce que l’on peut entendre comme problèmes sociaux», explique la réalisatrice. Cette dernière a voulu savoir ce que le fléau du chômage pouvait avoir  comme effet chez un jeune homme de 25 ans.
Un personnage incarné par un certain Omar Boubkal.

Abdou Mesnaoui se tourne vers la réalisation
L’acteur Abdou Mesnaoui, consacré lors du dernier festival national du film à Tanger, prépare à franchir ses premiers pas dans la réalisation. « Le stylo rouge » est le court-métrage où Abdou Mesnaoui aura une mission différente de celle qu’il incarne d’habitude. Cet acteur passe derrière la caméra pour réaliser son tout premier film. « C’est l’histoire d’un instituteur dans un village éloigné du Moyen Atlas qui propose à ses étudiants de corriger eux-même leurs copies d’examen», explique Abdou Mesnaoui. Le rôle principal sera orchestré par Rachid El Ouali. «C’est mon acteur préféré, il a déjà travaillé avec moi dans mes pièces de théâtre Dendana et Fatna », souligne Abdou Mesnaoui. Pour rappel, cet acteur a joué dans le court «La mouche et moi » de Rachid El Ouali. Un film présenté à la huitième édition du Festival national du film à Tanger qui a eu lieu en décembre dernier.

Les négociations de Adil Fadili
Après avoir bouclé, le tournage et le montage de six épisodes de sa série « Brigade », Adil Fadili négocie le tournage de la suite de cette œuvre cinématographique qui caste les acteurs Fatema Kheir et Saâd Tsouli pour ne citer que ceux-là. Les négociations se situent au point de vue financier. Le réalisateur attend la réponse de la première chaîne nationale, productrice de la cette série policière. La suite se fera en plusieurs étapes. Pour l’instant, le cinéaste attend le feu vert de la chaîne pour débuter le tournage des huit prochaines épisodes. « Le tournage est prévu pour la fin du mois de janvier ou pour le début du moi de février ». En attendant plus de détails sur ce projet qui ne cesse de faire parler de lui,  un scénario est en préparation pour Adil Fadili. « Un téléfilm », tient–il à préciser sans donner plus de détails sur ce prochain dessein.

L’expertise d’Ahmed Aidoun
Le musicologue Ahmed Aidoun prépare une petite surprise pour le public. Il s’agit d’une nouvelle recherche musicale sur laquelle il planche en ce moment. Mais pour l’instant, cet artiste préfère en garder le secret pour préserver le charme de cette création et pour créer un peu de suspens. «Je me garde de les dévoiler», nous déclare Ahmed Aidoun. 
Tout le monde se demande ce que peut bien couver cet artiste en éternel recherche d’une nouvelle gamme musicale qui puise ses origines dans la musique arabo-andalouse et dans toutes les richesses de la musique. Melhoun, Gharnatie, tous les styles et tendances qui font la diversité de la musique andalouse sont explorés par cet artiste et musicologue.
C’est bel et bien cette expertise qui lui ouvre des perspectives d’enseignant et de chercheur.
Pour cette même renommée, il est invité à l’occasion de plusieurs spectacles et soirées télévisuelles. C’est le cas de l’émission Chada Al Alhan, l’émission présentée par Majda El Yahyaoui et diffusée le samedi dernier sur 2M.

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